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"Il n'y aucune équipe facile, c'est un nouveau tournoi" qui commence selon Konaté

Flashscore France
Konaté en conférence de presse ce samedi.
Konaté en conférence de presse ce samedi.FRANCK FIFE/AFP
Ibrahima Konaté a répondu aux questions de la presse ce samedi, à deux jours du match contre la Belgique.

Son temps de jeu : "C'est clair que je suis venu avec beaucoup d'espérances, cela fait partie des aléas du football. Je savais quelle était ma place avant le premier match. Il y a cette frustration, mais je connais mon rôle sur et en dehors du terrain. Un "Ibou" à 100 % ne se serait jamais assis sur le banc. On est 25, il faut aller au bout."

Le groupe : "Tout le monde est content d'être là. Il ne faut pas oublier qu'on est des footballeurs. Mais au quotidien, le groupe vit très bien.

Je ne fais pas passer de message. Quand je vois les entraînements, les repas… je ne vois pas de problème. Il faut être ensemble, déterminé. On est juste des compétiteurs."

Lukaku : "C'est l'attaquant le plus costaud contre lequel j'ai joué. Ce sera un match très compliqué.

Lukaku, la technique c'est de ne pas aller au contact avec lui, ça s'est bien passé. De Bruyne il faut fermer ses passes. Mais il ne faut pas se concentrer sur eux deux."

La défense : "Maignan est un gardien extraordinaire. La charnière, ça se passe très bien. Il n'y a rien à dire, on a pris un but et sur penalty.

La meilleure défense c'est l'attaque. Il manque ce facteur chance. Le défenseur doit être concentré."

Son souvenir de 2018 : "J'étais à Leipzig avec mon pote, je n'y croyais pas. Eden Hazard était relou (rires). Quand on a gagné, j'étais dégouté de ne pas être en France pour fêter ça."

Saliba : "Il mérite d'avoir ce temps de jeu. J'ai discuté avec lui, je lui ai dit que c'est son moment. Quand Ibou va revenir à 100 %, ça va être chaud (rires)."

Un favori lundi ? : "C'est très compliqué. De Bruyne a dit qu'on est favori, il ne faut pas tomber dans ce piège. C'est 50-50. Il ne faut pas entrer dans ce truc-là."

Les tirs au but : "On y pense. On a travaillé. Cela reste vaste. Il y a toujours le facteur chance."

Son rôle de remplaçant : "J'ai la chance d'avoir mon auto-évaluation. Je peux apporter beaucoup de positif à l'équipe. Mon rôle est de ne pas montrer ma frustration. Je joue à la PlayStation, je parle avec tout le monde, je suis très heureux d'être là même si j'ai envie de jouer."

La forme des Belges : "Non il n'y aucune équipe facile. C'est un nouveau tournoi. Je demande aux supporters français de continuer à nous soutenir."

La double nationalité : "Bien sûr que ça m'inquiète, on ne peut pas laisser le pouvoir à certaines personnes qui sont dans l'optique de diviser. Les médias ont un rôle très important, parfois, ils surfent sur la peur. Quand je vois le boulot de mes parents, on ne peut pas se concentrer sur les minorités. Aujourd'hui, on parle beaucoup d'immigration ou d'islam, de l'interdiction du voile dans l'espace public. Cela m'attriste d'entendre ces choses-là. Il faut aller à la rencontre des gens. Il faut des pièces différentes pour construire quelque chose. J'incite tout le monde à aller voter. Il faut être ensemble. La vie est belle et courte. Profitons tous ensemble."

Deschamps : "Je ne suis pas quelqu'un qui discute beaucoup avec le sélectionneur, on a beaucoup discuté avant. Je lui ai fait part de mon mécontentement tout en étant respectueux. Il comprend totalement que je suis prêt. Je le suis pour lui, pour toutes les personnes qui nous accompagnent. Il n'y a que 11 titulaires. Je reste focus, déterminé."

Sa forme physique : "Je n'ai pas joué pendant un mois et demi ! Je me suis préparé, j'ai failli tomber dans les pommes plus d'une fois. La préparation a été très courte. Cela fait partie du football. Cela a été une bonne leçon pour moi."

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