Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Kobbie Mainoo, la jeunesse anglaise au pouvoir

Flahshscore, avec AFP
Kobbie Mainoo lors de la demi-finale.
Kobbie Mainoo lors de la demi-finale.ADRIAN DENNIS/AFP
Quand l'Espagne applaudit Lamine Yamal, adolescent prodige, l'Angleterre s'emballe pour Kobbie Mainoo, milieu de 19 ans à l'ascension fulgurante et à l'influence tout aussi précieuse avant la finale de l'Euro 2024 dimanche à Berlin.

"Nous n'avons jamais vraiment eu un joueur comme lui jusqu'à maintenant." Le compliment vient de Gareth Southgate, le sélectionneur des huit dernières années, ébahi par l'abattage du joueur de Manchester United durant la demi-finale face aux Pays-Bas (2-1).

Unique, Mainoo ? "Cela fait une telle différence lorsque vos milieux de terrain peuvent recevoir (le ballon tout en étant) pressés, orienter le jeu si facilement et confortablement. Cela semble simple quand il le fait, mais ça ne l'est pas", a résumé le patron des Three Lions.

À un poste de l'ombre, le benjamin de la sélection a brillé en pressant fort les Oranje à chaque fois qu'ils tentaient de s'infiltrer dans la moitié anglaise du terrain à Dortmund.

Sa maturité balle au pied a conforté Southgate dans son choix de l'aligner aux côtés de Declan Rice. Mainoo était pourtant arrivé comme troisième choix à l'Euro 2024, derrière Trent Alexander-Arnold et Connor Gallagher, que le sélectionneur a lancé tour à tour au début du tournoi, sans succès.

Le n°26 de l'Angleterre s'apprête à disputer la finale d'un championnat d'Europe comme titulaire à l'issue d'une saison qu'il a commencé comme un novice, un inconnu, et qu'il a terminé avec 24 matches de Premier League au compteur, après une première titularisation en novembre 2023 seulement.

Son entraîneur à Manchester, le Néerlandais Erik ten Hag, l'a lancé en raison des blessures ou baisses de forme de concurrents, et il n'a jamais eu à le regretter.

"Assurance" et "humilité"

Sur le terrain, il rayonne. Idem en dehors, à en croire le responsable de la formation des Red Devils. "Il est très décontracté, humble, respectueux, mais avec une concentration et une détermination à toute épreuve. Il a toujours eu un beau mélange de caractère : de l'assurance sur le terrain et une vraie humilité en dehors", l'a décrit Nick Cox, cité par le site du club.

Mainoo a peaufiné ses dribbles à l'école, sur le terrain à côté de chez lui avec ses amis, dans le club de Cheadle Gatley puis celui de Failsworth Dynamos, avant d'être très tôt repéré par Manchester United. Jusqu'à ses 14 ans environ, il a joué attaquant. Il a ensuite reculé en meneur offensif, s'est décalé sur un côté, avant de s'installer en position plus reculée au milieu.

Cela lui a permis de plus toucher le ballon, "ce que j'ai toujours voulu", a-t-il raconté au site de la fédération, en insistant sur son amour des uns contre uns : "j'ai toujours voulu dribbler".

Mainoo fait tout plus vite que les autres, ou presque; à 15 ans, par exemple, il jouait dans l'équipe mancunienne des moins de 18 ans. Les portes de la sélection se sont ouvertes pour lui en mars dernier, avec une poignée de minutes contre le Brésil (défaite 1-0) et une titularisation face à la Belgique (2-2).

Appelé chez les Espoirs, il a été surclassé pour participer aux entraînements avec les grands. L'adjoint de Southgate, Steve Holland, lui a alors annoncé la nouvelle : "Il m'a dit quelque chose comme 'Ah non, tu seras avec nous pour tout le stage. Tu es sélectionné'", a-t-il raconté.

Dimanche, il sera propulsé sur le devant de la scène européenne avec, en principal adversaire, son rival de Manchester City, Rodri. Cela promet un joli combat.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)