Konaté : "La santé mentale des joueurs est un sujet très important, on ne le souligne pas assez"

Face aux Pays-Bas : "On joue gros sur ce match, ça va être un gros match. Ils avaient entamé la rencontre d'une certaine façon à l'aller, on a une qualification à chercher, eux ont une revanche à prendre, ils nous attendent au tournant."

Son statut : "C'est toujours important d'avoir des joueurs qui aiment les responsabilités, j'aime bien en avoir. Les responsabilités ce n'est pas que sur le terrain, mais aussi dans la vie du groupe, lorsqu'on a l'occasion de se déplacer."

Ses débuts en Bleu : "J'ai réussi à venir en équipe de France. La choses la plus difficile, c'est d'y rester, il faut continuer à travailler en club, faire de bonnes performances. Il y a encore du boulot du travail, mais j'espère rester ici encore un moment."

Son échange avec Van Dijk : "On s'est dits que le match retour allait être très intense, mais ils savent qu'on est une bonne équipe. Ils ont des blessés, nous en avons également, mais ce n'est pas une excuse, on espère faire un bon résultat là-bas."

Les automatismes : "On a toujours besoin d'automatismes. Maintenant, quand on arrive dans une nouvelle équipe, ce n'est pas en une journée qu'on va réussir à s'entendre. Mais au haut niveau, ce n'est pas une excuse, lorsqu'on est en sélection on joue pour la nation, le coq, lorsqu'on est sur le terrain, on ne se soucie pas de qui est à notre droite ou à notre gauche."

Van Dijk : "Très peu de défenseurs ont réussi à faire ce qu'il a fait, c'est un très grand défenseur avec lequel j'apprends beaucoup, maintenant mon objectif, et il le sait, c'est devenir meilleur que lui. Sergio Ramos que j'ai beaucoup suivi était mon modèle n°1."

Son objectif : "On n'a pas pris de but pendant les qualifs, il reste encore quelques matches. Mon objectif personnel, c'est de ne pas prendre de buts jusqu'à la fin, ce serait un exploit. On pourra le mettre dans une case de nos palmarès."

La clé : "Cela commence par les entraînements. La clé, c'est la communication. On a besoin sur le terrain de joueurs qui ne sont pas timides et qui se lâchent, qui communiquent beaucoup, quitte à être agressifs, à crier sur tout le monde, mais c'est pour le bien de l'équipe."

Différence club/sélection : "Je pense que ce sont deux cadres différents. On retrouve une bande de potes en équipe e France, on peut être plus à l'aise, on vient jouer pour la nation aussi, et la pression que cela peut engendrer, elle est vraiment élevée. Les premières sélections, il ne faut pas les prendre en considération, surtout quand ça se passe moins bien, parce que la pression pour jouer dans cette équipe, avec tous les joueurs qui sont passés avant, elle est très élevée."

La santé mentale : "J'ai bien aimé ce moment où M. Thierry Henry a parlé de la santé mentale des joueurs parce que c'est un sujet très important, on ne le souligne pas assez. Vous, les journalistes, avez un métier qui est de poser des questions, de critiquer les joueurs, et ça aussi ça joue sur la santé mentale des joueurs. Ce sont des aspects qui sont très difficiles à avaler pour certains joueurs à la fin des matchs, ils regardent les critiques et ils se font insulter. Il y a ce côté-là, d'autres aspects. Je pense que c'est plus facile de s'exprimer aujourd'hui, mais il y a des joueurs qui ont peu d'amis, pas de famille ou qui sont timides, il faut se poser la question de comment ils font pour parler. Il faut tous se poser la question au quotidien quand un joueur ne va pas bien, essayer d'aller vers lui, et en parlant avec lui en étant sincère, je pense qu'il peut s'ouvrir."

Les Parisiens avec les Bleus : "(Éclats de rire) Non, je ne répondrai pas sur ce qu'ils font (pour le convaincre de rejoindre le PSG). Je suis un Parisien, mais je suis à Liverpool, on travaille bien au quotidien."