Kylian Mbappé : "on va tout faire pour faire rayonner l'équipe de France"
La définition d'un bon capitaine pour lui : "C'est quelqu'un qui est tourné vers l'équipe, qui rassemble, et emmène les joueurs avec lui".
Sa semaine à Clairefontaine en tant que capitaine : "Elle s'est bien passée. J'ai été félicité par pas mal de personnes. On a eu un nouveau groupe et de nouveaux arrivants, on a essayé de les intégrer. C'était sympathique. Chacun est le capitaine qu'il pense être. Je vais être tourné vers les autres. Je ne veux pas imposer, j'ouvre le dialogue".
Ce qui ferait de lui un capitaine fédérateur : "J'ai une parole écoutée dans le vestiaire, il faut la prendre à bon escient et l'utiliser de la meilleure des façons. Je vais penser au collectif, être tourné vers le même objectif avec mes coéquipiers".
Son échange avec Antoine Griezmann : "Il était déçu et franchement c'est compréhensible. Je lui ai dit que j'aurais eu la même réaction à sa place. Il a été l'un des joueurs les plus importants de l'ère Deschamps. Mais je lui ai dit que j'étais pas son supérieur hiérarchique. Il a une expérience que je n'ai pas, il est estimé et aimé de tout le groupe. Ce serait dommage qu'on ne puisse pas profiter de cela et de sa bonne humeur. On va être main dans la main pour faire rayonner cette équipe de France. S'il a quelque chose à dire devant le groupe, je m'assois et je l'écoute. Il faut aussi fermer de porte à personne car il y a des leaders naturels. Chacun est libre de s'exprimer. L'équipe de France n'appartient à personne".
Le sentiment d'être nommé capitaine : "En mettant de côté les responsabilités, avant tout, c'est un kiffe. J'étais très content. Cela va changer peut-être ma manière de me comporter parce qu'il faut que je sois plus tourné vers les autres".
Sur le fait qu'il véhicule l'image d'un joueur égoïste : "Je comprends pas mais j'accepte. C'est la vie d'un joueur de haut niveau qui est ultramédiatisé. Les joueurs qui ont joué avec moi savent que ma première obsession c'est de gagner et je gagne pas tout seul. Après un attaquant tant qu'il marque ça va, après s'il ne marque pas, il sera vite catégorisé d'égoïste parce qu'on trouvera une manière de dire "il pouvait jouer avec les autres", c'est normal, j'ai pas de problème avec cela. Mais ils ne m'ont jamais cotoyé et ne connaissent pas ma façon d'être dans un vestiaire".
Sa prise de position sur les réseaux sociaux et sa liberté de parole actuelle : "Pourquoi est-ce que ça changerait ? Chacun est un capitaine en fonction de sa personnalité. Je serai différent".
"Mes paroles font grand bruit, je le sais. C'est aussi pour ça que je me suis exprimé. Noël Le Graët a démissionné, il faut féliciter les choses qu'il a faite mais maintenant, il faut tourner la page".
Le fait de s'exprimer devant les journalistes : "On va me voir un peu plus souvent. Mais, je vais laisser aussi l'espace médiatique à l'équipe".
Etre le leader d'une génération : "C'est un plaisir, déjà en tant que joueur de jouer avec des personnes qui ont des qualités. En tant que leader, c'est facile. Ils comprennent rapidement".
Réflexion sur le statut de capitaine : "Elle est difficile à avoir. Tu dis tout seul oui si on te le demande. Mais j'y pensais pas avant. Quand on a échangé, j'ai dit oui mais au Mondial, je me dis jamais ça".
Le cas des féminines : "J'ai échangé avec Wendie Renard parce que je ne savais pas grand-chose sur Corinne Diacre. Elles avaient leurs raisons. Elles ont eu ce qu'elles ont demandé. C'est à elles de revenir en Bleues. Elles ont une coupe du monde... On va les soutenir et espérer que tout rentre dans l'ordre".
Les raisons de son capitanat : "Il veut que j'essaie d'emmener l'équipe dans mon sillage. Je suis le lien entre la nouvelle et l'ancienne génération. Il faut que je fasse en sorte qu'on soit unis".