Croatie - Albanie (15h)
Le premier match de ce mercredi aura déjà un caractère déterminant pour la suite de la compétition. Quatrième et dernière du groupe B après son échec contre l'Espagne (3-0), la Croatie compte un pied en dehors du tournoi. Une réaction sera exigée et attendue des hommes de Zlatko Dalić. Au contraire, si sa défense ne tient toujours pas le choc et laisse transparaître les mêmes faiblesses que lors de son 1ᵉʳ match, une sortie prématurée de l'Euro peut être à prévoir.
Interrogé sur sa contre-performance de samedi dernier, le sélectionneur n'y est d'ailleurs pas allé de main morte : il sait parfaitement ce qu'il doit travailler avec ses joueurs pour renverser la tendance. "Les ballons en profondeur nous ont déstabilisés. Notre erreur a été notre positionnement. Nous n'avons pas été assez agressifs, nous étions trop loin des joueurs. Quand vous donnez autant d'espace, ça ne loupe pas. Nous avons aussi été trop lents", a-t-il synthétisé en conférence de presse.
Chez les Albaniens en revanche, l'heure est au perfectionnement. Ces derniers ont, en effet, ouvert le score contre l'Italie et ont limité la progression de la Squadra Azzurra après le 1ᵉʳ quart d'heure de jeu. L'Albanie cherchera donc selon toute logique à imposer une résilience significative également contre la Croatie.
"Contre l'Italie, on était dans le coup jusqu'à la fin, le nul n'était pas loin, mérité ou pas. J'ai une équipe jeune, avec des très bons joueurs, qui ont du potentiel. Notre prochain objectif est de réussir un bon résultat face à la Croatie", a ainsi résumé Sylvinho en conférence de presse.
Allemagne - Hongrie (18h)
On peut difficilement faire meilleure entrée dans son Euro que l'Allemagne. Le pays hôte de l'édition 2024 a su saisir les occasions qui lui sont apparues, et a pris une avance significative sur la Suisse (2ᵈᵉ du groupe A), en inscrivant cinq buts. Très à l'aise sur le terrain et fière de ses forces offensives retrouvées en Florian Wirtz, Kai Havertz et Jamal Musiala, elle doit désormais réitérer contre la Hongrie pour avancer dans la compétition.
Avec un pied déjà en 1/8ᵉ, la tâche ne paraît pas impossible. Cependant, il ne faudra pas sous-estimer le rival hongrois. Mais dans un match sérieux et maîtrisé, la Mannschaft devrait avoir l'avantage. "On a bien défendu et on n'a pas laissé grand-chose", a souligné Julian Nagelsmann en conférence de presse.
"Contre la Hongrie, ce sera différent. Elle jouera probablement comme l'Écosse avec quelques différences, quand même. C'est une équipe qui joue ensemble depuis longtemps, l'entraîneur est expérimenté. Ils sont très compacts, ils ont des joueurs qui évoluent en Bundesliga et qui jouent dans de bonnes équipes. On est préparés pour cela."
Justement, la Hongrie n'a pas vraiment répondu présente lors de sa rencontre face à la Suisse. Largement menée en 1ʳᵉ période, elle a tenté de revenir – trop tardivement, dans la partie. Mais, il ne fait aucun doute que ses nombreux talents (Dominik Szoboszlai, Attila Szalai ou encore Milos Kerkez et Roland Sallai), donneront cette fois tout pour entrevoir un bel avenir en phase finale. Marco Rossi lui-même entend rectifier le tir et avancer plus largement avec un gros coup contre les Allemands.
"Je pense que personne ne pariera un Euro sur la Hongrie. Peut-être que vous pensez que c'est impossible, mais lors du précédent Euro, on avait pris 3-0 en fin de match contre le Portugal, on a égalisé contre la France et on était à six minutes de se qualifier contre l'Allemagne", a-t-il souligné en conférence de presse. Il a néanmoins concédé qu'il s'agit cette année d'une autre équipe allemande et qu'elle fait partie des favoris, ce qui rendra le match compliqué.
Écosse - Suisse (21h)
Les Écossais n'ont pas d'autre choix que d'avancer. Plombés à la dernière place du groupe A, ils ont entamé le tournoi de la pire des manières avec un déficit de 5 buts, et l'exclusion de Ryan Porteous. C'est simple : l'Écosse a été incapable de présenter un quelconque visage positif, en attaque comme en défense. Et face à la Suisse, les choses ne s'annoncent pas non plus très réjouissantes.
Cependant, Steve Clarke est apparu déterminé à inverser la tendance. "Il faut garder la foi", a-t-il martelé en conférence de presse. "On doit seulement jouer mieux. On analysera le match, comme on le fait à chaque fois, et on prendra les décisions."
De son côté, la Suisse peut, elle aussi, voir grand. À égalité de points avec l'Allemagne, elle a maîtrisé la Hongrie et a affiché une belle résistance face à l'adversité. Avec encore plus de soins apportés à la finition, il ne serait pas étonnant de voir la Nati filer en 1/8.
"J'ai une équipe solide, ce qui est fondamental", s'est exprimé Murat Yakin après la victoire des siens. "Nous avons besoin d'une confiance mutuelle, c'est donc une satisfaction d'obtenir un résultat comme celui-là. Nous nous sommes préparés pendant trois semaines et les joueurs ont un bon état d'esprit." De quoi aller décrocher des sommets, en commençant par les Highlands.
