Les quatre équipes du groupe ont actuellement trois points et les critères pour départager placent la Roumanie en tête devant la Belgique, la Slovaquie et l'Ukraine. En cas de match nul, la Roumanie serait au pire deuxième tandis que la Slovaquie finirait au pire parmi les meilleurs troisièmes.

"Je ne vais pas commenter" les articles qui sous-entendent que les deux équipes vont s'arranger, "car nous sommes des professionnels", a balayé le sélectionneur slovaque Francesco Calzona en conférence de presse.

"On sait qu'un nul pourrait nous aider à nous qualifier mais cela ne signifie rien. On veut jouer notre match. On a mérité notre chance de nous qualifier pour les huitièmes et personne ne nous a rien donné gratuitement", a-t-il ajouté.

"Donc demain, on jouera notre match et on espère qu'on pourra gagner mais si on fait match nul et que ça nous permet de nous qualifier, nous serons ravis", a conclu Calzona.

Même son de cloche chez son homologue roumain, Edward Iordanescu, qui a assuré que son équipe viserait la victoire et rien d'autre.

"On ne peut pas contrôler ce que disent les gens (...) Nous voulons finir premiers parce qu'on a été premier dès la première journée, nous sommes encore premiers et nous aimerions finir premier si possible", a-t-il expliqué.

"C'est notre volonté parce que si l'on finit premiers, au moins en théorie, cela offre un certain avantage en termes de jours de repos et d'adversaire", pour le prochain tour, a-t-il rappelé.

Iordanescu a aussi qualifié la Slovaquie de "l'une des équipes les mieux organisées de ce tournoi", après l'avoir "beaucoup observée lors des éliminatoires et à l'Euro".

"Elle a une identité claire, c'est une équipe bien équilibrée et expérimentée", a-t-il ajouté.

Calzona a lui loué le collectif roumain.

"J'aime leur état d'esprit, le fait qu'ils n'abandonnent jamais. Je ne veux pas parler d'un joueur en particulier parce que c'est le groupe roumain dans son ensemble que je redoute", a-t-il expliqué.