Des Suisses récompensés

L'impression laissée lors du dernier match était plutôt bonne, la Nati a démarré la rencontre pied au plancher en mettant de l'intensité avec et sans ballon et en essayant de prendre le jeu à leur compte. Résultat, dès les premières minutes, l'Italie recule et laisse la Suisse évoluer en bloc haut. 

Très vite, Gianluigi Donnarumma est le seul rempart à l'ouverture du score des hommes de Murat Yakin. À la 24ᵉ minute, le gardien du PSG sauve d'abord les siens en réalisant une belle parade face à Breel Embolo. Cela ne crée aucun sentiment de révolte chez les Azzurri et la Nati continue avec les mêmes intentions. 

C'est donc logique que les Suisses parviennent à ouvrir le score à la 37ᵉ minute sur une attaque directe bien sentie entre les lignes. Ça part de Manuel Akanji qui trouve parfaitement Embolo dans l'intervalle et casse une ligne par la même occasion. Ensuite, le joueur de l'AS Monaco s'appuie sur Dan Ndoye qui transmet immédiatement à Ruben Vargas sur le côté gauche. Les décrochages ont ouvert les espaces dans la défense italienne et les Suisses se projettent alors. 

Remo Freuler flaire le coup et opère une superbe course vers la surface pour être dans la situation de l'homme libre. La défense adverse est désorientée, le milieu de Bologne contrôle et enchaîne par une reprise du gauche à bout portant. Donnarumma ne peut rien faire, les Azzurri sont logiquement assommés.

Quelques minutes plus tard, la Nati se procure un coup-franc excentré dans le half-space droit et Fabian Rieder s'en charge. Sa frappe enroulée force Donnarumma à se détendre parfaitement. Le portier de la Squadra Azzurra a encore sauvé les siens !

Des Italiens apathiques

Nouveau tremblement de terre sur l'engagement : le collectif de Spalletti recule immédiatement et laisse celui de Yakin s'enfoncer dans leur camp. Sur un beau mouvement côté gauche, Ruben Vargas finit par s'offrir une fenêtre de tir et déclenche une superbe frappe qui vient se loger dans la lucarne opposée. Donnarumma, une fois de plus, ne peut rien faire. 2-0 pour la Nati, l'exploit se rapproche ! 

À la 51ᵉ, les efforts auraient pu être réduits à néant, quand le défenseur central Fabian Schär détourne un ballon de la tête sur sa propre transversale…

Cela n'empêche pas ses coéquipiers de ne rien lâcher. Mais au fil des minutes, la fatigue se fait ressentir et les Italiens reprennent davantage le contrôle du ballon – sans grand danger jusqu'à la 75ᵉ. Sur attaque placée, Gianluca Scamacca trouve le poteau gauche de Yann Sommer à la conclusion d'une inspiration de Mattia Zaccagni.