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Lucas Hernandez : "Avoir la chance d'être en sélection avec mon frère est incroyable"

Eliott Lafleur
Lucas Hernandez avec son frère Théo à leur arrivée à Clairefontaine ce lundi.
Lucas Hernandez avec son frère Théo à leur arrivée à Clairefontaine ce lundi.FRANCK FIFE/AFP
Après Tchouaméni, c'est l'ainé des frères Hernandez qui a répondu aux questions des journalistes ce mardi après-midi.

Son retour en Bleu et en France : "Revenir en équipe de France c'est toujours une fierté. Après ma dernière sélection ça a été très compliqué. Mais dans ma tête j'étais 100 % confiant de pouvoir revenir ici. 9 mois après, je suis de retour. Je suis très fier et heureux de pouvoir jouer ici en France avec Paris. J'espère pouvoir être à la hauteur.

La concurrence avec Théo : "Avoir la chance de pouvoir être en sélection avec mon frère, c'est incroyable. Si c'est à lui de jouer ou à moi, ce n'est que du bonheur. Depuis ma blessure, c'est lui qui a pris ce poste d'arrière gauche. Cela sera la décision du coach, s'il choisit mon frère je serai là pour l'encourager. (...) Je ne marque jamais de buts donc… (rires) On est très content d'être ici. On se chambre un peu de temps en temps mais c'est dans la famille. Si c'est lui qui joue, je serai hyper content pour lui et si c'est l'inverse, je pense qu'il sera content aussi."

Sa force mentale : "Je suis quelqu'un de solide mentalement, quand tu as des blessures comme ça, au début tu tombes dans un trou, tu ne vois pas la sortie. Avec l'aide de ma famille, mes amis, mon frère, mes enfants, je rebondis. Après l'opération, j'ai commencé à voir la lumière au bout du tunnel. Mentalement je suis devenu de plus en plus solide. Ce fut une longue période, pas facile mais aujourd'hui, je suis en sélection et je joue avec mon club. En étant joueur de foot, il faut être fort mentalement et pour revenir à 100 %."

Les automatismes des joueurs dans les mêmes clubs : "Je pense qu'avoir la chance de jouer en sélection avec des coéquipiers en club, ça aide. Tu as plus d'automatismes, que cela soit avec Kylian, Dembélé et maintenant Randal. On a des automatismes déjà bien assimilés entre nous en équipe de France, ça fait quelques années qu'on a globalement la même équipe."

L'attaque des Bleus : "C'est une force. Mais il n'y a pas que les trois devant. C'est vrai que les automatismes, l'adaptation, s'ils évoluent en club ça sera plus facile. Ils sont ensemble au quotidien. Mais devant, on a des joueurs exceptionnels… Énormément de joueurs qui sont sélectionnés ou d'autres. L'attaque française a une richesse exceptionnelle."

Jouer au Parc des Princes : "Porter le maillot bleu au Parc des Princes c'est une fierté. On a déjà eu la chance de jouer là-bas contre le Kazakhstan y a un an et demi. Mais avec la Coupe du monde, c'est à nous de jouer dans ce super stade."

Son intégration au PSG : "J'ai eu la chance d'être très bien accueilli, je connaissais déjà pas mal de joueurs : les Espagnols, les Français… Mon adaptation s'est bien passée. Parler français aide encore plus. Je suis quelqu'un de très ouvert, j'aime bien rigoler avec tout le monde."

La Ligue des champions : "En tant que joueur de Paris, il n'y a rien de mieux qu'un groupe de C1 comme ça. C'est à nous de bien commencer cette compétition. Il reste encore du temps avant le match face au Milan."

Le derby della Madonnina : "C'est moi qui les chambre. J'ai Benji et mon frère. Pour l'instant je pense qu'ils sont tranquilles. Que cela soit les deux, ils s'entendent très bien. Je pense que ça va se chambrer dans les chambres pour qu'on n'entende pas les discussions."

Mbappé : "Quand on parle de Kylian, on parle d'un des meilleurs joueurs du monde, c'est mieux de l'avoir avec nous. Il y a eu des incertitudes, mais maintenant, il est avec nous. Il nous fait un bien extraordinaire, en espérant qu'il reste un peu plus longtemps avec nous."

La comparaison entre la Ligue 1 et la Bundesliga : "En Allemagne, en début de match il y a beaucoup plus d'intensité, c"est plus chaotique. En France c'est plus en place tactiquement. Les individualités sont là aussi. Même si on a gagné 4-1 contre Lyon, on n'était pas à 100 % tout le long et l'OL aurait pu revenir au score. Les deux premiers matchs on a eu du mal aussi. Quand les équipes jouent contre le PSG elles se regroupent. Il y a de la qualité en France. Mais c'est à Paris de montrer qu'il est candidat numéro 1 pour gagner le championnat."

La philosophie de jeu de Luis Enrique : "Luis Enrique c'est un coach qui aime avoir la possession. Offensivement il nous demande surtout de faire la différence, nous en défense on doit être alerte parce qu'il faut récupérer le ballon le plus rapidement possible. On a 11 nouvelles recrues, avec un nouveau coach, il faut un temps d'adaptation. On est en train de mettre un vrai groupe en place."

Le match face à l'Irlande : "L'Irlande est une bonne équipe, on l'a vu en jouant chez eux. À la dernière minute Mike fait un superbe arrêt. Gagner ce match nous permet de se rapprocher de notre participation à l'Euro. On doit démarrer à 100 %. Si on gagne, on a de fortes chances d'être à l'Euro en Allemagne."

Son rôle en Bleu : "Moi, je suis ouvert à toutes les possibilités : dans l'axe ou à gauche. C'est au coach de décider, peu importe où."

Zaïre-Emery : "Mentalité top, joueur très jeune mais que ça soit en match ou à l'entraînement, il a envie de progresser. Il est en bonne voie pour faire une très bonne carrière. Il m'a surpris. Sur le terrain, il fait des matchs exceptionnels. Avant les matchs c'est le premier à arriver, à s'entraîner."

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