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Ousmane Dembélé : "On est sereins et concentrés pour lundi"

Julie Marchetti
Ousmane Dembélé en Bleus.
Ousmane Dembélé en Bleus.AFP
Ce jeudi après-midi, Ousmane Dembélé et Ferland Mendy ont répondu aux questions des journalistes en marge de l'Euro 2024 en Allemagne.

Ousmane Dembélé : 

Comment va-t-il ? : "Ca va. Mardi dernier, j'ai eu la grippe. Toute l'équipe va mieux aussi". 

Liberté sur le terrain ? : "C'est un travail de toute l'équipe avec ou sans le ballon. Faut travailler ensemble, défendre et attaquer ensemble. Le coach me demande toujours de dribbler et défendre donc je vais essayer de faire le job". 

Son positionnement par rapport à Griezmann : "Antoine fait beaucoup d'efforts pour aider. N'Golo Kanté aussi. Cela ne change pas. On essaie d'être compacts".

Pas de blessures cette année : "J'ai rien changé. J'ai fait ma prépa physique avec les kinés du PSG. J'ai été ménagé par Luis Enrique donc j'ai été en forme".

Les favoris : "Je ne sais pas. Toutes les équipes se préparent. Tu peux tomber dans un jour face à l'Autriche qui te fait du mal. Après, il y a les grandes nations comme l'Angleterre ou l'Allemagne. Je pense que ça va être un Euro difficile. Il y aura peut-être des surprises. Il va falloir être prêt".

Le groupe : "C'est ma 3e compétition officielle. J'ai un peu plus d'expérience. Il y a toujours une bonne ambiance. La compétition arrive vite. Il va falloir être prêt rapidement. L'Autriche sera l'une des plus difficiles à jouer".

Kylian Mbappé : "C'est toujours le même. Je parle tout le temps avec lui. Il a été concentré avec le PSG, il l'est là maintenant. Il sait que l'Euro est important. Ca fait 24 ans que l'équipe de France ne l'a pas gagné". 

Sa relation avec Mbappé : "Rien n'a changé depuis qu'on se connait. On a toujours eu une très bonne relation, tout se passe bien. Qu'il signe au Real, cela ne me choque pas". 

Vivre avant la compétition : "On va regarder les premiers matchs. On vit bien. On a eu une bonne semaine pour préparer le match contre l'Autriche. Il y a beaucoup d'envie dans les séances d'entraînement. On est sereins et concentrés pour lundi".

La situation politique en France : "La sonnette d'alarme a été tirée. Il faut se mobiliser et aller voter. On doit tous aller voter. Les législatives vont arriver, la FFF va mettre quelque chose en place pour les procurations".

Sa finition : "Je pense que c'est pas quelque chose qui me tracasse. C'est mon rôle d'ailier de créer le danger et faire des passes décisives".

L'Allemagne : "Ca a changé un peu mon jeu. La façon dont je jouais à Rennes et à Dortmund, ce n'était pas la même. J'ai énormément appris sur le terrain et en dehors". 

Statut de favori : "Tout le monde sait que la vérité est démontrée sur le terrain. Le statut rentre dans nos oreilles et ça ressort, on est plus concentrés". 

Sa saison : "Ce qui a changé c'est que j'ai plus de liberté avec Luis Enrique. A Barcelone, j'étais collé à la ligne. Là, je joue 10, sur le côté, faux 9... Je peux aller un peu partout... Dans mon jeu, je n'ai pas vraiment changé de choses. Je continue à dribbler et prendre des risques ou je déstabilise mon adversaire ".

Concurrence : "Je la vois très bien. C'est une bonne chose pour l'équipe de France. Kingsley, Randal ou moi, on se pousse à élever notre niveau". 

Adrien Rabiot : "Il se sent très bien. C'est quelqu'un de très important dans cet effectif".

Deschamps et son évolution : "Il nous laisse beaucoup plus de liberté et de confiance. Dès qu'on lui donne, il nous donne aussi. Il aime beaucoup ses joueurs et nous parle aussi. Et dès qu'on voit ça, ça nous donne envie de se dépasser". 

Le capitanat de Mbappé : "C'est un bon capitaine. C'est un leader. Quand ça va ou va pas, il le dit. Il essaie de toujours pousser le groupe. Antoine et Olivier sont aussi des bonnes personnes pour donner de la voix. C'est un meneur d'hommes".

Ferland Mendy :

Histoire d'amour ratée avec l'équipe de France : "Il n'y a pas eu d'incompréhension. Il y a eu un souci avec mon ancien docteur par rapport au fait qu'on savait qu'en juin dernier je n'étais pas disponible malgré ma convocation, mais le coach a fait ses choix".

Etat d'esprit : "Je suis très content de disputer l'Euro. J'essaierai de donner le meilleur de moi-même".

Son arrivée dans le groupe : "Je l'ai très bien vécue. Un joueur ne peut pas espérer mieux qu'une Ligue des champions et une convocation".

Titularisation : "Je sais pas ce qu'il me manque. J'en discuterai avec le coach et il me le dira".

Le message à faire passer aux supporters : "Il faut qu'ils soient derrière nous". 

Même jeu que le Real ? : "A Madrid, c'est différent. Le coach nous demande pas la même chose. Il faut s'adapter et jouer comme on me le demande".

Regrets ? : "Non. Le coach prend ses décisions et faut l'accepter. Moi, je me donne au maximum en club en espérant être là. C'est très bien si je suis là. Si je ne le suis pas, c'est le football, je l'accepte".

Sa progression : "Je défends bien. J'ai plus de confiance défensivement et j'ai plus progressé sur les 1 contre 1".

Gérer un rôle secondaire : "Faut s'adapter et être prêt. On peut faire appel à nous à n'importe quel moment. Il faut être derrière l'équipe et pousser tout le monde vers le haut". 

Ce qu'on apprend après 5 ans au Real : "On apprend à gagner. La solidarité. On arrive à faire des remontées incroyables. Vinicius et Kylian sont différents mais deux grands joueurs et j'espère que ça se passera très très bien". 

David Alaba : "Ca fait un long moment qu'il fait partie de la sélection, il pourra les pousser mentalement". 

S'intégrer : "Il y a des personnes que je connais depuis longtemps, c'est facile. Tu t'intègres dans le groupe, tout le monde est gentil". 

Ousmane Dembélé : "C'est une personne top. Il génère de la joie, il est toujours content et ça fait plaisir". 

Quel genre de défenseur est-il ? : "Je trouve que je suis bien en 1 contre 1. Tactiquement, je dois plus coulisser. Offensivement, je dois me lâcher un peu plus. J'ai pris l'habitude d'être plus derrière et je devrais oser plus". 

Etre haut en Bleus ? : "J'espère que ce sera possible. J'essaierai de faire le travail et d'être plus haut si je suis sur le terrain. Ca fait cinq ans que je suis à Madrid et au bout d'un moment, tu fais ce qu'on te dit".

Saison sans blessure : "J'ai changé un peu ma routine. Ca m'a fait du bien. J'ai travaillé musculairement, j'ai pris un nutritionniste. Ca a payé. J'ai été épargné". 

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