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Réduits à 10, les Tchèques ratent leur coup et ne verront pas les 8e, contrairement à la Turquie

Sébastien Gente
Mission accomplie pour Calhanoglu et la Turquie.
Mission accomplie pour Calhanoglu et la Turquie.AFP
À dix après 20 minutes, la République Tchèque a failli renverser la situation mais a fini par concéder la défaite, et sort par la petite porte. La Turquie, 2e du groupe F, ferraillera avec l'Autriche en 8e de finale.

Dernier match de poule de l'Euro ce soir, et calcul infiniment simple pour les deux équipes : si la Turquie ne perdait pas, à elle les 8e de finale. Si la République Tchèque s'imposait, elle coiffit au poteau son adversaire du soir. Un enjeu clair et précis qui promettait donc un vrai bon match de football, chose qui avait quelque peu disparu depuis plusieurs jours. 

Effectivement, le début de match était ouvert, Lukas Provod allumant la première mèche d'une belle frappe (3e). Pas question pour la Turquie cependant de défendre le nul, Ay-Yıldızlılar ouvre le jeu et se projete vers l'avant. Mais les réelles occasions tardent à venir, hormis une balle qui tombe sur la tête de Robin Hranac, ce dernier caviardant une belle opportunité (17e). C'est alors que Antonin Barak, déjà averti, prend un deuxième jaune aussi logique que le premier, et quitte les siens après 20 minutes. 

L'affaire se complique donc fortement pour la République Tchèque, à dix mais obligée de gagner. De facto, la Turquie hausse le ton, investit le camp adverse, et multiplie les occasions, mais manque de précision. Národní tým doit alors se regrouper pour laisser passer l'orage, et procéder par contre. Une stratégie qui manque de verser ses dividendes quand David Jurasek fausse compagnie à la défense avant d'entamer les arrêts de jeu, mais Mert Gunok sort la parade qu'il faut quand il faut. À la pause, les Tchèques sont au point mort (0-0). 

Déterminés à tuer le suspense, les Turcs reviennent pied au plancher. Et ne tardent pas à être récompensés. Après avoir superbement sorti une frappe de Yilmaz, Jindrich Stanek remet ça sur la tentative à bout portant de Ismail Yuksek. Mais la troisième est la bonne quand Hakan Calhanoglu, qui s'était fait oublier, crucifie le portier tchèque d'une frappe croisée imparable (51e). Pire encore, le gardien se blesse sur son extension, et doit quitter la pelouse. 

Menée, sans son gardien, la République Tchèque est au fond du trou. La Turquie fait alors le siège de la surface adverse pour planter le dernier clou du cercueil. Un scénario convenu, mais qui prend un sacré coup de canif quand, après une action confuse née d'une semi-boulette de Mert Gunok qui relâche un ballon sous la pression, Tomas Soucek fusille le portier turc et relance l'espoir chez les Tchèques (66e). 

La tension est alors maximale, les jaunes pleuvent, et le prochain s'annonce crucial. Une lapalissade car les Tchèques doivent encore marquer une fois pour voir les 8e. Les Turcs restant qualifiés, ils n'ont pas besoin de procéder autrement qu'en contre. Le miracle tchèque manque de se produire quand Denis Kuchta se débarrasse de deux défenseurs et fait trembler les filets, mais coupable d'en avoir balancé un, la validation n'arrive pas (82e). 

Le match est heurté (14 cartons jaunes, plusieurs pour le banc), les corps sont fatiqués, les Tchèques jettent leurs dernières forces dans la bataille, mais rien n'y fait. En fin de match, Cenk Tosun viendra enfin clore les débats d'un numéro dans la surface, offrant aux siens une victoire 2-1 qui renvoie la République Tchèque à la maison, avec deux points en trois matchs, un piètre bilan pour une équipe arrivée ambitieuse. La Turquie a fait le minimum et affrontera l'Autriche en 8e, une rencontre abordable, pour une équipe qui devra toutefois gagner en constance pour voir plus haut.

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