"Ce qui me préoccupe le plus de l'Espagne ? C'est notre niveau de jeu, c'est ça la clef du match, je suis plus attentif à ça", a répondu le technicien de l'Italie, vainqueur 2-1 de l'Albanie samedi, en conférence de presse.

"L'Espagne sait faire des choses qui sont impressionnantes, il va falloir subir sa qualité", a-t-il dit, affirmant avoir "le plus grand respect pour cette équipe, pour son histoire. Mais il faut pas qu'ils se croient plus forts qu'ils ne sont, nous aussi nous avons des capacités, nous allons tout essayer pour les battre".

Il n'a pas tari d'éloges envers "l'école espagnole du football", devenue "reconnue, car elle a le courage de garder toujours cette même idée du jeu". "D'un point de vue footballistique, ils ont tout, les qualités individuelles, les qualités d'équipe", a-t-il énuméré.

Ce que l'Espagne fait bien, "on s'en inspire, c'est un football offensif, de pressing, auquel même le gardien participe", a-t-il ajouté.

"Nous devons faire des progrès avant de pouvoir jouer votre football", a-t-il répondu à un journaliste espagnol. "Est-ce le meilleur football du monde? Il ne faut pas vous surestimer, il y a d'autres nations qui produisent un football offensif, séduisant", a-t-il nuancé.

Spalletti a demandé à ses joueurs de maintenir un niveau d'excellence et de concentration tout au long de la rencontre. "Il faudra garder pendant 90 minutes le même niveau d'intensité, jouer rapidement, si on ne fait pas ça, ils vont nous faire mal", a-t-il pronostiqué.

Jeudi, "c'est l'une des rencontres les plus importantes de ma carrière (... ) C'est un match qui peut devenir une belle histoire à raconter plus tard", a-t-il développé.