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Suisse - Italie (2-0) : les notes de la rédaction de Flashscore France

Pablo Gallego
Vargas a marqué son chef-d'œuvre à la 46ᵉ minute.
Vargas a marqué son chef-d'œuvre à la 46ᵉ minute. AFP
On ne se lasse pas de la bande de Yakin : la colonne vertébrale Sommer-Akanji-Xhaka, les facteurs X, Vargas et Freuler… Bref, la Suisse a donné une leçon de foot à l'Italie à Berlin et Flashscore France vous délivre les notes de la partie.

Suisse 

Sommer (7) - Schär (7), Akanji (8), Rodriguez (7) - Aebisher (7), Freuler (8), Xhaka (8), Rieder (7), Vargas (8)- Embolo (7), Ndoye (7)

Italie 

Donnarumma (6) - Di Lorenzo (3), Mancini (3), Bastoni (4), Darmian (3) - Cristante (3), Fagioli (5), Barella (4) - Chiesa (3), Scamacca (4), El Shaarawy (4)

Les MVP : Vargas (et son bonbon Arlequin) & Freuler 

Avant de parler du chef-d'œuvre de Ruben Vargas, rendons à César ce qui appartient à César. Remo Freuler a permis aux siens d'ouvrir le score au meilleur moment, soit avant la mi-temps (37ᵉ). Un but mérité au regard de la domination suisse avant. À partir de là, les joueurs ont joué sans pression, ce qui explique très certainement le deuxième but inscrit dès l'entame de la seconde période. 

Connaissez-vous la signification de l'expression "bonbon arlequin" dans le football ? Non ? C'est normal, on vient de l'inventer, comme le fameux "café crème". Mais on va tenter de vous l'expliquer : c'est lorsqu'un joueur de football caresse la balle avec perfection du plat du pied, avant d'envoyer le ballon dans la lucarne de l'opposée d'un parfait enroulée, lobant le gardien adverse. C'est ce qu'a fait notre très cher Ruben Vargas à Gianluigi Donnarumma (46ᵉ). Aussi bon qu'un arlequin en bouche et cela a permis aux Suisses de marquer le but du break. 

Le Patron : Granit Xhaka 

Et si Granit Xhaka n'était pas jugé à sa juste valeur ? D'ailleurs, que diraient les observateurs si le milieu de terrain du Bayer Leverkusen avait une nationalité qui lui aurait donné un nom comme "Xhakinho" ou "Xhakman" ? Sa côte sur Transfermarkt aurait vraisemblablement explosé après les quatre matches qu'il nous a offerts jusqu'ici à l'Euro.

Toujours dans son registre de métronome qu'il maîtrise avec brio, Xhaka dirige l'orchestre de la Suisse comme personne ne l'a fait avant lui. Propre à la relance, constamment présent entre les lignes pour offrir une solution à ses défenseurs, toujours bien positionné, ce que fait le joueur de 31 ans est tout simplement propre. Asseyons-nous et profitons du talent du bonhomme. 

La Bonne Surprise : Murat Yakin > Luciano Spalletti

Murat Yakin a tout simplement donné une leçon tactique à Luciano Spalletti. On le sait, ce n'est pas une grande Italie que nous avons vu depuis le début de la compétition, mais on ne pouvait pas s'attendre à ce non-match de la part des joueurs. L'ancien coach de Naples a tenté des choses en procédant à plusieurs ajustements (El Shaarawy à gauche, Fagioli et Cristante à la place de Jorginho et Pellegrini), mais ça n'a pas fonctionné. Pire, le 3-4-2-1 de Murat Yakin, un bloc toujours aussi solide, a totalement marché sur les Italiens.

Cela faisait 39 ans que la Suisse ne l'avait pas emporté contre l'Italie. L'attente était longue, la manière dont cela a été réalisé peut réjouir. 

La déception : L'Italie 

La Squadra Azzurra a montré sa pire image ce samedi après-midi à Berlin. La championne d'Europe en titre sort de l'Euro 2024 par la petite porte. 

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