Aligné pour dynamiser l'attaque des Bleus, Bradley Barcola réussit sa mission d'entrée dès ses premières prises de balle. Sur son aile gauche, il fait la différence et permet à son collectif de trouver des brèches dans la défense polonaise.
Plus largement, l'équipe de France entame son match de la bonne façon avec de belles intentions en phase offensive, de l'intensité, des courses vers l'avant, et donc de la verticalité. Théo Hernandez est le premier à se procurer une occasion franche, mais Lukasz Skorupski est présent pour détourner en corner (11ᵉ). Huit minutes plus tard, c'est Ousmane Dembélé - également très en vue -, qui inquiète le portier polonais, mais là encore, ce dernier repousse la tentative du Parisien.
Et, en fin de première période, Kylian Mbappé se met en évidence par deux fois (42ᵉ et 45ᵉ), mais ne parvient pas à tromper Skorupski. En réponse, les Polonais ont notamment été dangereux en transition, avec notamment avec Piotr Zielinski (6ᵉ) et Robert Lewandowski (38ᵉ).
À noter que les Bleus ont largement dominé leur adversaire sur ces 45 minutes, mais le réalisme n'est toujours pas au rendez-vous, la faute en partie à un très bon Skorupski.
Une histoire de pénalty
Malgré le score, la troupe de Didier Deschamps repart de l'avant dès le retour des vestiaires et particulièrement le capitaine Mbappé à la 49ᵉ quand ce dernier décoche une frappe enroulée du droit aux abords de la surface, mais Skorupski est encore et toujours là.
On se dit que les Bleus ne risquent pas de trouver l'ouverture, quand Dembélé accélère sur son aile droite sur une attaque directe bien initiée par Adrien Rabiot et le n°11 rentre dans la surface et force Jakub Kiwior à faire la faute ! L'arbitre italien Marco Guida n'hésite pas une seconde et désigne le point de pénalty. Mbappé obtient ainsi l'opportunité de mettre les siens devant au tableau d'affichage. Sans douter, l'attaquant français s'élance et prend son vis-à-vis à contrepied, 1-0 pour l'équipe de France (56ᵉ) !
Dans la foulée, Deschamps ne prend pas de risques et décide de remplacer certains éléments importants. Eduardo Camavinga rentre à la place d'Adrien Rabiot, tandis qu'Antoine Griezmann va apporter davantage de créativité au milieu en remplaçant N'Golo Kanté – qui a effectué un nouveau très bon match. Enfin, toujours à la 61ᵉ, Olivier Giroud prend place sur le terrain, Barcola sort.
Et, alors que les minutes s'égrainent, un faux rythme s'installe dans lequel les Bleus tentent de gérer tranquillement la fin de la rencontre, mais s'exposent ainsi à des frayeurs, comme la frappe de Lewandowski à la 72ᵉ. Le tir du Barcelonais passe juste à côté, mais les Français n'ont pas encore gagné.
Dans un moment de relâchement, la défense tricolore se déconcentre et laisse un espace à Karol Swiderski qui joue intelligemment le ballon : Dayot Upamecano fait faute, Marco Guida se servant alors le VAR pour désigner le point de pénalty. Lewandowski s'y remet à deux fois pour tromper Maignan, puisque le portier des Bleus repousse une première tentative invalidée après que ce dernier n'a pas respecté la règle des pieds sur la ligne. Le capitaine polonais ne se manque sur son second essai et égalise (79ᵉ).
Pire encore, Youssouf Fofana remplace Aurélien Tchouaméni pour apporter du contrôle à partir de la 81ᵉ, mais c'est bien la Pologne qui met la pression sur la défense des Bleus. La fin de rencontre est tendue !
Mais, finalement, le score ne bouge pas et les deux sélections se quittent dos-à-dos à Dortmund. Pas forcément prévu, l'équipe de France finit donc à la deuxième place de ce groupe D derrière l'Autriche qui a créé la surprise face aux Pays-Bas.
