Tout reste à faire dans le groupe E de la Belgique, la Turquie peut confirmer
Slovaquie - Roumanie (18h00)
Avant le début de la compétition, qui aurait cru que ces deux sélections puissent éventuellement se disputer la première place ? Pourtant, alors que les quatre équipes de la poule sont à égalité avec trois points, c'est bien la réalité ce mercredi. La Slovaquie ou la Roumanie peut, en effet, finir en tête si victoire il y a. Cela dépendra également de l'autre match, mais il y a aussi un scénario dans lequel les quatre pays finissent avec quatre points.
Au-delà du caractère inédit de la situation, cela constituerait une sacrée surprise au regard des forces en présence sur le papier. On savait les Slovaques capables de se qualifier pour les 1/8 de finale, mais ils ont renversé la table dès la première journée en battant la Belgique. Certes, ils ont flanché contre l'Ukraine, mais ils ont montré du caractère et il est certain qu'ils en feront de même face aux Roumains.
Et, ces derniers ne vont peut-être finalement pas arriver en favori à Francfort. En démonstration contre les Ukrainiens, la Roumanie a flanché ensuite contre les Belges, s'inclinant logiquement au regard de l'écart technico-tactique sur le papier. Il n'empêche que l'espoir est bien réel quant à la possibilité de prendre le meilleur sur les Slovaques. Une chose est sûre : la lutte risque d'être âpre.
Ukraine - Belgique (18h00)
Les Diables Rouges ont déçu d'entrée de jeu, laissant place à pas mal d'inquiétudes pour la suite. Mais, ils se sont immédiatement repris contre la Roumanie, réalisant une très bonne prestation collective. Avant cette rencontre face à l'Ukraine – qui était programmée pour être la finale du groupe –, la Belgique est désormais favorite pour prendre les commandes et terminer à la place annoncée : la 1ʳᵉ.
Encore une fois, tous les scénarios semblent envisageables, il est donc difficile de dessiner une tendance. Toutefois, la tâche s'annonce ardue pour les Ukrainiens qui vont devoir créer l'exploit après s'être également remotivés lors de la deuxième journée.
Sur le terrain, on risque de voir le collectif belge à l'œuvre : bloc haut, possession importante, et attaques placées en série. Mais, cela pourrait justement bien aller aux hommes de Serhiy Rebrov. Ce mercredi soir, la pression sera moindre sur leurs épaules et ils pourraient jouer de façon décomplexée. D'autant que la Belgique n'a pas montré une sérénité à toute épreuve...
République tchèque - Turquie (21h00)
Après l'Euro 2008 et l'Euro 2016, les Tchèques et les Turcs se retrouvent une nouvelle fois pour en découdre en phase de poules. Lors des deux rencontres précédentes, la Turquie s'est imposée à chaque fois. Surtout, celle-ci a réussi à valider sa qualification grâce à cette victoire contre la République tchèque, à chaque fois de la troisième journée.
Et, comme le sens de l'histoire n'est jamais loin, il ne serait peut-être pas étonnant de voir Hakan Calhanoglu et les siens triompher ce mercredi à Hambourg… là où le joueur de l'Inter a fait ses classes en Allemagne il y a dix ans. Effectuer une prestation décisive pour aider sa sélection arriverait donc à point nommé, mais ne serait pas étonnante pour autant. Malgré la défaite contre le Portugal, les Turcs ont montré de bonnes choses face à lé Géorgie et semblent capables de réitérer contre les Tchèques.
Le destin est également à la portée de la République tchèque de Patrik Schick. Néanmoins, la différence est flagrante sur le plan comptable. Les hommes d'Ivan Hasek doivent absolument gagner pour être certain de poursuivre l'Euro allemand. Et, sur le terrain, ils se sont montrés relativement timides, ne parvenant pas à dominer les Géorgiens lors de la deuxième journée. En revanche, historiquement, cette sélection a souvent bien répondu lors de ce genre de rendez-vous !
Géorgie - Portugal (21h00)
Les Portugais emmenés par Domenico Tedesco ont fait le boulot lors des deux premières rencontres. Cinq buts marqués, un seul encaissé, la Seleçao attend patiemment l'identité de son futur adversaire des 1/8 de finale. Mais avant ça, il y a un troisième match de poule qui ne porte plus aucun caractère décisif… hormis pour l'adversaire.
La Géorgie doit gagner et créer l'exploit si elle veut poursuivre l'aventure. Et, il y a de grandes chances qu'elle doive faire face à une équipe remaniée. Cela pourrait l'arranger, mais le défi s'annonce, quoi qu'il arrive, immense.
Jusqu'ici, les joueurs de Willy Sagnol ont réalisé un bon match face à la Turquie et un match nul aurait été relativement mérité. Puis, contre les Tchèques, ils ont ouvert le score avant de subir toute la seconde mi-temps. Le Portugal est encore plus fort et si la logique est respectée, seul un miracle pourrait sauver la troupe de Khvicha Kvaratskhelia…