Henry : "Ce n'est pas évident de préparer un match sans repères"
Son retour à Clairefontaine : "Sentiments très bizarre. Ça a bien changé, beaucoup d'émotion, d'histoires, anecdotes, tu revois dans ta tête plein de gens. On va retourner sur la mini plaine, que du bonheur. (...) Maintenant, pour venir à Clairefontaine, je peux prendre le péage, avant, je n'avais pas les moyens quand je venais des Ulis. Le château? Je n'ai pas l'étoile sur le maillot, DD, je l'ai attendu sur les marches. Une question de respect."
Cherki : "Rayan, je vais apprendre à le connaître. Il est déjà venu avant, mais je ne l'ai pas encore côtoyé. C'est un talent hors-normes, doté de qualités exceptionnelles. Je ne lui ai pas encore dit bonjour, on verra bien."
La préparation : "Ce n'est pas évident de préparer un match sans repères. Tu joues le Danemark qui a déjà deux matches de qualif', déjà rodé. Sur les quatre premiers matches, trois à l'extérieur contre des prétendants. Tu sondes les coaches en-dessous. Va falloir s'adapter."
Le XV de France : "On est tous avec eux, on a envie de les voir gagner. Il va falloir les encourager, les supporter. Gagner à la maison c'est beau, ça arrive pas souvent. Sans mettre de pression, ça se passe souvent bien à la maison. Bonne chance."
Les erreurs à ne pas faire comme sélectionneur : "Tu vas les faire de toute façon, c'est dans l'échec que t'apprends le plus. Je ne vais pas revenir sur ce qu'il s'est passé auparavant, mais il faut mettre de l'eau dans son vin. On va essayer d'imposer notre jeu, que ce soit avec ou sans ballon, sans manquer de respect à l'adversaire."
La différence entraîneur/sélectionneur : "Parfois, les joueurs te rééduquent, notamment avec les nouveaux codes. J'ai appris, j'ai écouté où je suis passé. Je n'aurais pas eu le même discours qu'il y a quelques années. En grandissant, tu t'aguerris, tu vois les choses différemment."
Yoro : "Il fallait un peu de tout pour être appelé. Tanguy Kouassi était blessé. Après Lenny Yoro a beaucoup de qualités, il joue à Lille. C'est un droitier et c'est assez logique (qu'il ait été appelé)."
La pression du maillot : "Quand tu portes ce maillot, tu as la pression, tu es attendu au tournant."
Tel : "J'ai eu une explication avec lui, il l'a très bien compris. Mais on va continuer à le suivre. S'il continue comme cela, ça va être dur de ne pas l'appeler. C'est un joueur vraiment extraordinaire. Il a la tête sur les épaules."
Barcola : "Quand j'ai vu l'affiche Lyon Paris, pourquoi pas commencer par ça ? J'avais vu sa personnalité avant, sa manière de défier les adversaires, sa volonté de partir. Il n'aura pas besoin de réconfort, le PSG a gagné le match et c'est le plus important."
Ekitike : "J'ai appelé Hugo Ekitike, savoir où il en était. Il sait ce qu'il doit faire. On verra ce qu'il va se passer, mais pas évident. L'an passé tout le monde le voulait. Il a tenu des propos qui m'ont intéressé. Le combat devant à Paris ça va être terrible"