Les Bleuets s'imposent 2-1 face à l'Italie, mais peuvent remercier l'absence du VAR
Les Bleuets peuvent s'estimer, car les Italiens auraient mérité le point du match nul. Néanmoins, avec l'absence du VAR et de la Goal Line Technology, les événements ont tourné en la faveur de l'équipe de France.
L'éclair de génie de Kalimuendo
En début de match, les deux formations se sont jaugées, ne se montrant pas nécessairement très agressives. Cela n'a pas aidé les Bleuets qui ont donné l'impression d'être davantage empruntés que leur adversaire, malgré des occasion et un but. Ce sont les Français qui ont ouvert le score, mais avant le but d'Arnaud Kalimuendo, Sandro Tonali (14e) et Georgio Scalvini (21e) ont failli tromper Lucas Chevalier.
Pourtant, cela n'a pas empêché les hommes de Sylvain Ripoll de saisir leur chance à la 23e. Sur un centre de Pierre Kalulu, Kalimuendo a ajusté Marco Carnesecchi d'une superbe Madjer. Puissance parfaite, zone trouvée au raz du poteau, l'attaquant du Stade Rennais a fait parler son talent et son sens du timing. 1-0, la France fait la très bonne opération.
Mais, en face, les Italiens sont repartis au combat et ils ont été les plus menaçants jusqu'au retour des vestiaires. Et, à la 36e, sur un coup-franc excentré botté par Tonali, l'ex-buteur de l'AS Monaco, Pietro Pellegri, trompe Chevalier d'une très belle tête. L'Italie revient dans la partie et c'est loin d'être imméritée.
En toute fin de première période, Manu Koné tente une frappe, mais le gardien adverse est sur ses gardes et parvient à sortir le ballon en corner. 1-1 après 45 minutes, un score plutôt logique au regard des événements.
Les Bleuets peuvent remercier l'absence du VAR
Peut-être moins d'actions en seconde mi-temps, mais la rencontre nous a réservé son lot de surprises. Lorsque les 22 acteurs sont revenus sur la pelouse, on a vu des Italiens davantage entreprenants, capables de faire mal avec le ballon dans le camp français. Sur coup de pied arrêtés, les hommes de Nicolato ont vraiment été dangereux. Et, si le VAR avait été présent, nul doute que l'arbitre néerlandais aurait accordé un pénalty à Tonali et ses coéquipiers.
À la 51e, sur un corner frappé par le capitaine italien, Kalulu touche le ballon avec la main dans la surface, mais l'arbitre ne bronche pas. Les Bleuets peuvent s'estimer heureux, le score restera à 1-1 pour le moment. Jusqu'à l'heure de jeu, l'Italie domine les débats, mais comme en 1re mi-temps, le collectif de Sylvain Ripoll frappe au meilleur des moment. Sur une transition rondement menée, et bien aidée par une erreur du défenseur italien Udogie, Barcola ajuste le gardien adverse et redonne l'avantage aux siens (62e).
Pendant presque un quart d'heure, ce sont les Français qui reprennent l'avantage en faisant reculer leur adversaire. Notamment avec la rentrée de Rayan Cherki, à la 64e à la place de Thuram, les Bleuets font peur aux Italiens en les prenant de vitesse dans le dernier tiers adverse. Il y a également cette reprise du plat du pied de Loïc Badé à la 68e après un corner de Caqueret. L'Italie résiste et ne s'avoue pas vaincue.
Le sélectionneur Paolo Nicolato effectue plusieurs changements intéressants, puisque les entrants vont, à leur tour, déstabiliser la défense française, surtout par les dribbles de Matteo Cancellieri et de Parisi, dont Loïc Badé n'a pas su y résister – expulsé à la 83e. Quatre minutes plus tard, Lucas Chevalier réalise une double parade extraordinaire, sauvant les siens à quelques minutes de la fin, conservant alors peut-être les trois points de la victoire.
Surtout qu'à la 92e, l'arbitre n'accorde pas un but italien pourtant bien légitime – le ballon avait bien passé la ligne –, mais sans Goal Line Technology, le risque n'a pas été pris par Lindhout. Au coup de sifflet final, les Bleuets s'en sortent plutôt bien.