Pas de quoi pavoiser pour les Espoirs français, qui dominent sans briller la Bosnie
Le match nul vendredi contre la Slovénie n'avait pas arrangé les affaires de l'équipe de France Espoirs de football. Ayant rétrogradé à la 3e place de la poule, les Bleuets devaient absolument remporter les trois matchs restants pour voir la phase finale. Par chance, celui du soir, contre la Bosnie, quasiment éliminée, s'annonçait sur le papier plus aisé.
Et les jeunes pousses françaises se sont rapidement ruées vers les buts adverses, la défense bosniaque étant proche du CSC (3e). On se doutait que les Bleuets allaient marquer à un moment, la question était de savoir quand. Hugo Ekitike caviardait une première grosse occasion (18e), les visiteurs ne voyaient pas le jour, les frappes se multipliaient, mais rien de probant.
Malgré un Ekitike remuant et un Quentin Merlin très juste, c'est Kiliann Sildillia qui avait la plus grosse occasion sur un centre contré qui retombait sur la barre. Heureusement, la défense bosniaque donnait un coup de main avec un fauchage en règle de Nidal Celik sur Hugo Ekitike, mais ce dernier ne parvenait pas à se faire justice lui-même (33e). Mais la réussite arrivait trois minutes plus tard, sur une frappe de Maghnes Akliouche déviée qui prenait le portier à contre-pied.
Néanmoins, c'était le service minimum à la pause, malgré 68% de possession et 13 tirs. Objectif, faire le break, mais même après un passage aux vestiaires, les Bleuets proposaient un jeu bien trop décousu. Il faudra attendre dix minutes pour voir Ekitike provoquer un deuxième pénalty, qu'il va cette fois convertir pour ce premier but chez les Espoirs (56e).
Dès lors, le rythme du match descendait progressivement, les Bosniaques s'enhardissant brièvement, mais sans réel danger pour la défense tricolore. Gérald Baticle lançait son banc au fur et à mesure, mais tout le monde cherchait plutôt à se mettre en évidence individuellement que de réussir à jouer dans l'intérêt du collectif.
Victoire 2-0, logique car les Bleuets étaient supérieurs à leurs adversaires, mais pas de quoi pavoiser. Il reste deux matchs, dont un duel crucial avec l'Autriche qui pèsera très lourd à l'heure du décompte final, mais une chose est sûre, les Espoirs vont devoir hausser le ton pour garder leurs chances de voir la phase finale.