Les tirs au but : "Je ne me suis pas imposé plus que ça. J'étais d'accord pour y aller. J'ai toujours envie d'aller tirer un penalty. C'est avec plaisir que j'ai accepté. Je suis parti sereinement. Peut-être que les échecs nous font avancer sur cet aspect du jeu".
Les critiques sur les Bleus : "Personnellement, je m'en fous totalement. Au final, on est en demies. Le niveau de Mbappé et Griezmann, il faut se rendre compte que ça suffit pour être demi-finaliste, je ne vois pas pourquoi on chercherait la petite bête parce qu'au final ça suffit. Marquer c'est le but du foot, mais quand on voit nos cris de joie, c'est plus un moment de soulagement. Ce n'est pas le fait de marquer, c'est plus le soulagement parce qu'à 0-0 plus le temps passe, plus la pression monte. Peu importe si c'est x ou y qui pousse le ballon au fond des filets, ça compte. Le fait que les cadres soient à ce niveau, c'est une victoire du collectif, et cela suffit à être 1/2 finaliste".
Le leadership de Maignan : "On l'a vu pendant un an il nous a prouvé qu'il pouvait assurer à ce poste et qu'il était légitime. On n'est pas vraiment impressionné, j'ai même l'impression qu'on lui demande parfois beaucoup trop. Au niveau de son leadership, je dirais que c'est naturel. Après Mike avec son ton, c'est vrai qu'il est plus écouté que la norme. Quand on entend sa voix, ça fait tilt. Quand il parle on l'entend il y a un grand silence, tu le vois dans son regard, c'est lui la rampe de lancement. Quand les joueurs savent qu'il y a un joueur déterminé derrière eux, ça pousse à faire plus. Au quotidien il a plus de recul, il est plus posé".
Sa relation avec Didier Deschamps : "C'est difficile à décrire parce que même si ça fait un moment qu'on est ensemble sur un an on n'est pas toujours ensemble il faut du temps pour tous les joueurs. Il essaie d'avoir un juste milieu avec tout le monde. Il ne peut pas faire autrement. Je n'ai jamais eu besoin d'un entraîneur qui me rassure avec ses paroles, ses actions. On est tous soudés on fait avec".
La défense : "Je ne partage pas ce que les autres ont dit. Défensivement, c'est quand on est trop sereins que ça casse. Je partirais du principe qu'il faut se dire que le danger peut venir de partout pour rester aussi solides. Après il y a plusieurs situations qui sont des références défensivement. Le dernier match ou Mike est imprenable. Il arrive à sortir des ballons à bout portant".
La session de tirs au but filmée : "J'ai changé mon côté parce que je vous ai vu avec les caméras et c'était la bonne chose à faire parce que trente minutes après je l'ai vu sur les réseaux. C'est top (rires). Lors d'une prochaine séance de tirs au but, si le gardien pouvait avoir la bonne idée de suivre la vidéo ce serait pas mal".
Le niveau des autres équipes : "Je ne sais pas si c'est le calendrier très chargé. Pour ma part non. Peut-être que c'est le foot d'aujourd'hui, beaucoup plus fermé, beaucoup plus tactique, qui se joue plus sans le ballon c'est une partie d'échecs, surtout avec les coachs, les joueurs dans cet Euro. Je ne dirais pas que c'est le calendrier, c'est plus une évolution du foot. L'Espagne ? Le danger peut venir de partout. Leurs ailiers ont fait une très bonne saison mais j'espère qu'ils se louperont mardi".
Ousmane Dembélé : "C'est un gars qui fait sourire. Il ouvre la bouche, il y a 3 personnes qui rigolent. Il est très fédérateur. C'est important d'avoir une personne comme lui dans le groupe".
Aurélien Tchouaméni : "Le fait qu'il soit sentinelle ne lui déplaît absolument pas. Il se projette moins, mais il affectionne ce poste. Etre au départ des actions et face au jeu, il aime ça. Dans son évolution, il est toujours avide de performer, donc c'est une suite logique. Il a encore beaucoup à franchir".
Milieux et responsabilités : "On a vu contre la Belgique qu'on a tiré énormément. Le fait qu'on soit plus offensif ça ne changera peut-être rien. Il faut faire confiance au plan de jeu et respecter les consignes. On peut aussi se dire 'je peux tenter ma chance'".
Les interventions de Mbappé : "Quand il parle on l'écoute, point barre. Antoine aussi. Ils ont fait des choses que la plupart n'ont pas fait en équipe de France".
