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Aux tirs au but, les Anglaises inaugurent le palmarès de la Finalissima

Sébastien Gente
Ella Toone, buteuse mais malheureuse sans conséquences aux tirs au but.
Ella Toone, buteuse mais malheureuse sans conséquences aux tirs au but.AFP
Alors qu'elles menaient et dominaient la partie, les Anglaises ont servi sur un plateau aux Brésiliennes l'égalisation dans les arrêts de jeu. Mais elles se sont remobilisées pour faire la différence aux tirs au but, et sont donc les premières à remporter la Finalissima !

C'est une grande première qui avait lieu à Wembley ce soir : la version féminine de la Finalissima. Non pas que l'édition masculine soit restée dans les annales. Mais cela restait tout de même un progrès conséquent. À domicile, l'Angleterre comptait profiter du soutien du public pour inscrire son nom au palmarès. Restait à savoir dans quelles dispositions allait se présenter le Brésil, qui restait sur deux défaites lors de la SheBelieves Cup en février. 

Dans un Wembley plein comme un oeuf et avec Stéphanie Frappart au sifflet, les deux équipes se sont lancées dans la bataille. Les Anglaises ont comme attendu rapidement mis la pression, intensifiant leur domination minute après minute. Ne manquait que les occasions, ce qui est arrivé au quart d'heure quand Lucy Bronze a envoyé une première ogive bien sortie par Lele

Le Brésil procède en contre, et manque de faire mouche sur une escapade de Geyse. Mais cela ne court-circuite pas la mainmise britannique. Les Anglaises poussent, et ce qui doit arriver arrive quand Lucy Bronze, encore elle, combine avec Alessia Russo et sert sur un plateau Ella Toone, qui ne se fait pas prier (24e). 

Les Brésiliennes sont sous l'eau, et Lauren James, bien lancée dans l'axe, double rapidement la mise, mais le drapeau se lève. Les situations chaudes continuent cependant de se multiplier sur le but de Lele, notamment sur une reprise de Russo. Après 45 minutes, ce n'est que justice de voir les Anglaises devant, et on voit mal comment les visiteuses pourraient renverser la vapeur.

Au bout du suspense

 Mais les Brésiliennes reviennent avec de meilleures intentions, notamment Andressa qui, à peine entrée, se signale d'une frappe à ras de terre. Les visiteuses sont bien plus entreprenantes, notamment Geyse, qui mystifie sa vis-à-vis sur la droite et centre idéalement, mais Ary Borges rate totalement sa reprise alors que le plus dur était fait. C'est le quart d'heure brésilien, et Earps doit s'employer sur une belle praline de Luana Bertolucci.

L'activité <mark>de Geyse</mark> a fini par payer
L'activité <mark>de Geyse</mark> a fini par payerAFP

 Conscientes du danger, les Anglaises repartent de l'avant, et une frappe de Stanway réveille Wembley. Mais le danger grimpe à son paroxysme sur un énième débordement de Geyse, qui gâche inextricablement un 3 contre 1 d'une passe trop molle. Le coup est passé près pour les Three Lions, qui profitent de l'amertume brésilienne pour remettre le pied sur le ballon.

 L'intensité baisse alors quelque peu, mais les Anglaises contrôlent. Jusqu'aux arrêts de jeu. Un ultime débordement brésilien, et Earps vient faire une faute de main coupable et totalement inattendue. Andressa ne se fait pas prier pour transformer l'offrande, et envoie tout le monde aux tirs au but. 

Dans une ambiance indescriptible, Ella Toone est pourtant la première à rater, mais Tamires lui rend la pareille immédiatement. Puis le vent tourne quand la capitaine Rafaelle Souza fracasse la barre. Une nouvelle fois, c'est Chloe Kelly qui termine le travail. L'Angleterre s'impose aux tirs au but après un nul 1-1 et remporte donc la toute première Finalissia féminine. Un match dominé globalement, un beau spectacle, le tout devant 83.132 spectateurs pour l'anniversaire du premier Wembley. Une belle soirée de football. 

France gouvernement

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