La Roja a donc réalisé le doublé Euro-JO ce vendredi au Parc des Princes grâce notamment à un doublé de Sergio Camello en prolongations.
L'équipe de France n'a pas démérité, car elle n'a jamais lâché, mais elle a tout de même dû s'incliner face à des Espagnols cliniques face au but. Médaille d'argent, donc pour des Bleus qui ont réalisé un beau parcours malgré tout. 56ᵉ breloque pour la délégation tricolore.
Une première mi-temps regrettable
Très bonne entame de match des hommes de Thierry Henry, avec beaucoup d'intensité avec et sans ballon, ce qui donne une belle impression visuelle. Et, celle-ci va se concrétiser très rapidement quand Enzo Millot va profiter d'une mauvaise relance espagnole pour tenter sa chance dans le half-space droit. Sa frappe n'est pas captée par Arnau Tenas : 1-0 après 11 minutes, la finale est idéalement lancée !
Mais, dans la foulée, les Espagnols – qui n'ont pas montré grand-chose pour le moment –, égalisent sept minutes plus tard par l'intermédiaire de Fermín López démarqué en plein cœur de la surface des Bleus. Résultat, sa frappe à ras de terre trompe Guillaume Restes.
Tout est à refaire pour l'équipe de France, qui va devoir se montrer plus rigoureuse en défense si elle souhaite décrocher la médaille d'or. Et, la réaction ne se fait pas attendre, car à la 22ᵉ, les Tricolores se procurent une occasion sur corner, mais la tête de Jean-Philippe Mateta finit dans les bras de Tenas. Mais, alors qu'on pense que les Bleus ont repris le match en main, Fermín López jette un deuxième froid dans le Parc des Princes en donnant l'avantage aux siens à la 25ᵉ minute.
Le joueur du FC Barcelone profite d'un ballon repoussé par Restes sur un centre repris dans un premier temps par Abel Ruiz pour trouver le chemin des filets. 2-1 désormais pour la Roja qui a parfaitement réagi en l'espace de deux actions. Et, le cauchemar continue pour le collectif de Thierry Henry quand le champion d'Europe Alex Baena enfonce le clou trois minutes plus tard grâce à un sublime coup-franc direct. L'équipe de France est déjà dos au mur…
La fin de la mi-temps est intéressante, mais les Bleus ne parviennent pas à faire la différence et il va donc rester 45 minutes pour tenter de revenir dans la partie.
Une égalisation qui ne suffit pas…
C'est donc tout logiquement que les locaux reviennent des vestiaires avec toujours plus d'envie pour espérer recoller au score. Au fil des minutes, l'équipe de France monopolise le ballon et tente de mettre la défense espagnole sous pression. Par deux fois, le milieu de terrain Manu Koné se procure deux occasions (57ᵉ, 72ᵉ), mais le score ne bouge pas.
Dans le dernier quart d'heure, les hommes d'Henry passent une vitesse encore supérieure et semblent plus dangereux. Michael Olise est notamment hyperactif aux abords de la surface adverse. À la 79ᵉ, son coup-franc excentré côté droit est dévié par l'entrant Maghnes Akliouche et trompe Tenas. 3-2, les Bleus peuvent y croire à un peu plus de dix minutes de la fin. Et, ils ont raison, puisque l'égalisation intervient sur pénalty grâce à Mateta dans le temps additionnel après une faute de Benat Turrientes sur Arnaud Kalimuendo.
Prolongations donc, mais on sent une équipe de France moins dominatrice et les occasions se font rares. Ce qui permet aux Espagnols de camper de nouveau dans le camp tricolore et au terme d'une sublime action combinée aux abords de la surface des Bleus, l'attaquant du Rayo Vallecano réussit à trouver l'espace pour se présenter devant Restes. Son talent fait la différence grâce à un superbe ballon piqué : 4-3 à la 100ᵉ minute de jeu.
Dans la foulée, c'est le Rennais Désiré Doué – rentré à la 77ᵉ –, qui met le feu, mais ses inspirations ne suffisent pas à faire exulter le Parc des Princes pour la quatrième fois de la soirée. Et, malheureusement, l'enceinte du PSG ne se lèvera pas jusqu'au coup de sifflet final, hormis pour les supporters espagnols qui ont pu célébrer le doublé de Camello à la 120ᵉ+1.
