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France-Argentine, un quart de finale pas comme les autres

Le choc des quarts de finale du tournoi olympique entre la France et l'Argentine vendredi (21h00) à Bordeaux promet d'être chaud.
Le choc des quarts de finale du tournoi olympique entre la France et l'Argentine vendredi (21h00) à Bordeaux promet d'être chaud. AFP
Le choc des quarts de finale du tournoi olympique entre la France et l'Argentine vendredi (21h00) à Bordeaux promet d'être chaud tant leur rivalité naissante est exacerbée par les provocations et propos racistes des Sud-Américains à l'encontre des Bleus.

Les deux nouveaux ennemis du foot planétaire rêvaient de se retrouver en finale des Jeux à Paris, histoire de régler quelques comptes. Le démarrage raté des Argentins contre le Maroc (2-1) a changé ces plans et avancé d'une semaine les retrouvailles.

Elles se tiendront au stade de Bordeaux, annoncé plein et incandescent pour sa "der" avec le football de haut niveau avant très longtemps vu la situation des Girondins. Le public devrait jouer à plein son rôle de douzième homme pour soutenir les hommes de Thierry Henry, à l'entame de compétition réussie et idéale (3 victoires, 7 buts marqués, 0 encaissé, temps de jeu équilibré).

Si la majorité des U23 français et argentins présents sur la pelouse vendredi soir ne se sont jamais affrontés en sélection, le contexte s'est rappelé à tout ce petit monde depuis l'officialisation de l'affiche.

Depuis le début des JO et tous sports confondus, il ne fait pas bon de porter le maillot de l'Albiceleste. Sifflets sur tous les stades, dans toutes les salles ou aires de jeux : le Français a de la mémoire (la finale du Mondial-2022, les chants racistes lors des célébrations de la Copa América) et n'a pas besoin de grand-chose pour faire jouer sa fibre patriotique. De là à conditionner les coéquipiers d'Alexandre Lacazette ?

"Ne pas être submergé" 

Dès la victoire contre la Nouvelle-Zélande (3-0) mardi à Marseille, le buteur de Crystal Palace Jean-Philippe Mateta se projetait sur ce match sans prendre de gants : "avec ce qui s'est passé récemment, tous les Français sont touchés. On verra ce qui va se passer en quart".

Les deux jours suivant, le staff tricolore, dans un souci médiatique d'apaisement, a visiblement fait passer le message qu'il valait mieux se concentrer sur le jeu, histoire de ne pas se disperser ou donner du grain à moudre aux jeunes joueurs de Javier Mascherano, visiblement plus expérimentés sur ce terrain-là avec leurs quatre champions du monde et autres vainqueurs de la Copa dans leurs rangs.

"Il faut faire abstraction de tout ce qui se dit. Ça ne sert à rien d'envenimer les choses plus qu'elles ne le sont aujourd'hui, a temporisé jeudi en conférence de presse le milieu Andy Diouf. Tout le monde est au courant, on l'a vu mais on ne calcule pas trop ce qui se dit autour. Ça va être un match contre une grosse nation, mais il n'y aura pas d'animosité".

"Ne pas être submergé par les émotions", comme l'a résumé le défenseur Castello Lukeba, pourrait donc être le leitmotiv des Bleus qui ne veulent surtout pas se tromper de combat vendredi ni de chemin vers l'or olympique qu'ils espèrent ramener quarante ans après Los Angeles.

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