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Carlo Ancelotti : "Après 1 272 matches, je n'ai rien à prouver à personne"

Miguel Baeza (traduit par EL)
Carlo Ancelotti lors d'une séance d'entraînement du Real Madrid.
Carlo Ancelotti lors d'une séance d'entraînement du Real Madrid.AFP
Le Real Madrid a repris l'entraînement après une journée de repos célébrée par l'équipe grâce à sa victoire 0-4 sur le FC Barcelone.

Cependant, les joueurs sont retournés à l'entraînement pour préparer le match de LaLiga contre Villarreal. Avant la rencontre, Carlo Ancelotti (63 ans) s'est entretenu avec les médias sur la situation actuelle de son équipe.

L'état du groupe : "Nous sommes un peu fatigués, mais nous n'avons pas de problème. Tout le monde est disponible, sauf Mendy. Nous devons continuer à nous battre en Liga jusqu'à la fin."

Son état d'esprit : "Je vais très bien. Calme, enthousiaste, avec beaucoup de motivation parce que l'équipe va bien. Mon état d'esprit dépend de l'équipe. Sur le plan personnel, je n'ai pas de problèmes. Parfois, après un match, il faut rester calme. Dans des matches comme celui de mercredi, il y a beaucoup de pression et on est fatigué.

Rejoindre le Barça ? : "Pour mon histoire, il est impossible d'entraîner le FC Barcelone. J'ai beaucoup de respect pour Barcelone et pour Xavi, mais je ne changerais pour personne car je me sens très bien dans le meilleur club du monde. Nous allons disputer la quatrième finale de la saison et nous sommes satisfaits, mais nous devons bien faire."

Vinicius-Gavi : "C'était un match avec une forte rivalité, comme tous les classiques. Ce que je peux dire de Vinicius, c'est qu'il marque une époque au Real Madrid et j'espère qu'il continuera comme ça."

Le Clásico : "La victoire contre Barcelone permet de jouer une finale importante. D'un point de vue footballistique, elle peut figurer dans le top 10, même si j'ai participé à de nombreuses finales qui me rappellent de très bons souvenirs. Je sais exactement combien de matches, j'ai joués (1 272) parce que je l'ai regardé l'autre jour avant le Clásico. Quand j'atteindrai les 1 300, il faudra que je fasse la fête."

Comparaison avec l'an passé : "Il n'y a pas beaucoup de différence dans cette phase. Tous ces matches où nous sommes revenus au score nous donnent beaucoup de confiance. Je vois que les joueurs sont très unis, concentrés et enthousiastes. Ceux qui ne jouent pas le sont aussi."

Besoin de prouver ? : "Honnêtement, après 1 272 matches, je ne pense pas avoir quelque chose à prouver à qui que ce soit."

Les prolongations : "Il y a des progrès, parce qu'ils parlent. Je pense qu'ils finiront par trouver une solution."

Alaba : "Il a eu des problèmes au cours de la saison, en particulier des problèmes physiques. Il n'a pas eu la continuité qu'il avait l'année dernière, mais il est de retour en pleine forme et lors des deux derniers matches, nous avons gardé la cage inviolée grâce à lui."

Les vétérans : "Ils peuvent avoir leurs meilleurs et leurs pires moments au cours d'une saison. C'est normal, cela arrive à tous les joueurs. Nous devons les apprécier pour ce qu'ils font, pas pour leur âge. Ils n'ont peut-être pas l'énergie des jeunes, mais la capacité de ces trois-là (Benzema, Kroos et Modric) à gérer le jeu est unique. Cela ne s'achète sur aucun marché au monde. L'expérience leur a donné la capacité de gérer le jeu comme personne d'autre. Je pense qu'ils continueront à le faire. Mais nous devons aussi penser que le jour où ils arrêteront, quelque chose devra changer. L'avenir du club doit suivre une autre ligne de conduite. Nous avons des jeunes comme Camavinga, Tchouaméni, Valverde ou Ceballos qui vont marquer une ère au Real Madrid. Mais elle sera différente de celle de Kroos, Modric et Casemiro."

Rodrygo : "Il est arrivé en retard à l'entraînement à cause d'un problème personnel. Il s'est entraîné seul, mais il a terminé le match. Il n'a pas de problème. Je pense qu'il jouera demain."

Vinicius : "Le travail individuel qu'il effectue pour s'améliorer est fondamental. De plus, il a gagné en confiance. La seule chose que nous avons faite, c'est de lui préparer un travail spécifique pour améliorer sa finition. (...) Le plafond, c'est la continuité. Son physique va beaucoup l'aider. Il s'entraîne toujours à son meilleur niveau. Le plafond de tout footballeur aujourd'hui, c'est la continuité."

Son jour de repos : "Je suis allé avec ma femme à la Casa de Campo à vélo. J'ai passé un bon moment."

Ses doutes : "C'est notre travail. Nous sommes sous les feux de la rampe. C'est normal. Je suis sûr que j'en ai fait plus de 1 272, alors laissez-moi tranquille aujourd'hui."

France gouvernement

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