Le Real Madrid commence 2024 comme il a terminé 2023, avec trois points
La gueule de bois du Nouvel An était encore présente au Real Madrid, qui s'est retrouvé sous l'emprise de Majorque comme s'il s'agissait d'un polvorón trop sec. Les hommes de Javier Aguirre ont transformé le match en ce qu'ils ont l'habitude de faire contre les Los Blancos, une accumulation de joueurs dans les zones défensives pour compliquer la victoire du rival et l'ingestion des 90 minutes par les supporters.
Les hommes de Carlo Ancelotti, encore endormis par l'ambiance festive, ont été maîtrisés tout au long de la première mi-temps. Seul Vinicius, blessé et désireux d'offrir une victoire à son équipe, parvient à décrypter la défense des Baléares et à se procurer quelques occasions dangereuses.
Cependant, malgré les efforts du Brésilien, les doutes planent sur le Santiago Bernabeu. Même le héros Jude Bellingham, semble un peu perdu et à court d'idées, avec un rythme au trot qui ne ressemble en rien à ses crocs acérés habituels.
La deuxième mi-temps n'est pas plus favorable aux leaders. En effet, Majorque a décidé de s'étirer un peu et a bénéficié de plus de temps de possession. De plus, les approches de la zone défendue par Lunin se multipliaient.
Sans idées sur le terrain, à l'heure de jeu, "Carletto" décidait de faire entrer Brahim, l'un des joueurs qui lui a donné le plus de plaisir lors des nombreuses blessures. C'est Vini qui cédait sa place au Malagueño, qui n'était pas prêt à jouer les 90 minutes.
C'était dit, c'était fait ! L'entrée du "21" a apporté dynamisme et fluidité à l'attaque merengue. En quelques instants, il redonnait le contrôle à son équipe et envoyait une tête sur le poteau pour mettre la puce à l'oreille des visiteurs, qui rebroussaient chemin en direction de leur propre moitié de terrain.
Rüdiger se fait remarquer
Comme à Vitoria, le coup de pied arrêté s'est avéré décisif pour débloquer un match devenu si difficile. En l'absence d'un Bellingham en pleine forme, c'est un défenseur, une fois de plus, qui a ouvert le score.
Il s'agit d'Antonio Rüdiger, le dernier guerrier d'un corps de défenseurs centraux très affaibli par les blessures et d'autres circonstances. En marquant ce but, l'Allemand a ajouté des points à son idylle avec les supporters du Bernabéu, de plus en plus amoureux de leur "loco".
Cette victoire 1-0 confirme que le Real Madrid est champion d'hiver, quel que soit le résultat de Gérone face à l'Atlético de Madrid. Un excellent résultat, surtout si l'on considère les défaites subies par Los Blancos tout au long de la première moitié de la saison