Diego Pablo Simeone considère l'Atlético de Madrid comme le sien et il l'a encore prouvé en prenant trois nouveaux points qui permettent de réduire à deux unités la différence avec le Real Madrid, battu à Gérone par un quadruplé de Taty Castellanos. Ce n'était pas un jour comme les autres puisque le club rouge et blanc fêtait ses 120 ans d'histoire. Et quoi de mieux qu'un retour au premier plan pour fêter cela ?
"Je suis fier d'avoir pu renverser la situation, de renverser une période qui n'était pas bonne. L'équipe n'a pas répondu et le groupe n'a pas pu donner le meilleur de lui-même. Nous n'avons pas pu les aider, mais la pause est arrivée et, à partir de ce moment-là, nous avons commencé à voir les mêmes choses que celles que nous avons vues au cours des 11 dernières années. La force défensive nous permet de gagner beaucoup de matches. Il y a également eu une énorme croissance chez beaucoup de joueurs, une amélioration de l'entraîneur et le soutien des supporters", a expliqué l'Argentin.
Simeone a souligné que ses joueurs font "un travail extraordinaire" et a reconnu qu'"il n'est pas facile de changer de visage de novembre à avril". Ce qui s'est passé le 26 avril 2023, dans un stade "merveilleux" et en présence de l'équipe féminine, de l'équipe de handball et d'anciens joueurs qui ont marqué une époque du club, restera "pour l'histoire".
Un message du cœur
"Pour sentir et aimer ce club, il faut le comprendre. Et au moment où vous le comprenez, soit vous faites partie de ce club, soit vous n'en faites pas partie. Tous ces gens que vous avez pu voir là-bas sont ceux qui ont fait grandir ce merveilleux club au cours de toutes ces années et que vous devez aimer et ressentir. Mais la première chose à faire est de le comprendre ; si vous ne le comprenez pas, il vaut mieux ne pas venir dans cette équipe", a déclaré le Cholo.
Il a également fait référence à l'importance de Morata, qui est entré en jeu et a marqué à la 47e minute : "Álvaro est un joueur très important pour nous et j'étais convaincu qu'il allait marquer un but en deuxième mi-temps, je le lui ai dit. Il grandit dans les moments difficiles et il se montre à la hauteur dans ces moments-là, quand l'équipe a besoin de lui et qu'il a besoin de l'équipe. Son but le rendra heureux parce qu'il suscitera de l'enthousiasme pour la fin de la saison."
Aguirre, ravi
"J'ai rencontré Miguel Ángel Gil, vous pouvez l'imaginer. J'ai revu beaucoup de gens : les préparateurs, les physiothérapeutes, les supporters et les joueurs. C'est un sentiment que l'on emporte avec soi. J'y ai passé trois saisons et je m'en souviens avec beaucoup d'affection. Cela me fait plaisir et j'espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres", a expliqué Javier Aguirre, qui a entraîné au Vicente Calderon, aujourd'hui démoli, et qui se souvient aussi d'Enrique Cerezo, qu'il voulait voir après avoir parlé lors d'une conférence de presse.
