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Villarreal, des joueurs défensifs essentiels dans la réussite offensive

Pape Gueye renforce Villarreal au milieu
Pape Gueye renforce Villarreal au milieuDAX Images / NurPhoto via AFP
Revenu à Villarreal en cours de saison dernière, Marcelino García Toral a eu les coudées franches pour construire son effectif. Avec 7 points pris en 3 journées et 8 buts inscrits, sa nouvelle mouture du sous-marin jaune est emballante.

Marcelino García Toral n'a pas laissé un souvenir impérissable à Marseille et si tel est le cas, ce n'est guère élogieux pour sa personne. Pourtant, l'entraîneur aux plus de 400 matches en Liga est une référence en Espagne et son retour à Villarreal, 7 ans après en avoir claqué la porte à l'aube d'un barrage aller de Ligue des Champions contre Monaco, a nourri quelques espoirs dans la province de La Plana.

Arrivé en catastrophe mi-novembre, l'Asturien a manqué la qualification européenne pour 4 points mais fait craquer Xavi Hernández, démissionnaire après une défaite 4-3 à Montjuïc. Sans un virus qui s'est propagé dans son vestiaire quelques heures avantle 1/8 de finale aller de la Ligue Europa, peut-être aurait-il pu se venger de l'OM, surtout vu le contenu proposé au retour à la Cerámica. 

Pour autant, les bases de l'exercice 2024-2025 ont été jetées et même si Alexander Sörloth, deuxième meilleur buteur de Liga, a rejoint l'Atlético de Madrid, Villarreal a des ambitions, un an seulement après le départ de Quique Setién et le bref passage de Pacheta

Comesaña et Gueye, des 6 avec de la projection

Il n'y a pas eu de galop d'essai, de mise en route abordable. Dès la première journée, ce sont les Colchoneros qui sont venus à la Cerámica. Au terme d'une première période prolifique de part et d'autre, les deux équipes se sont séparées sur un score de parité (2-2), avec la frustration d'avoir vu Nicolas Pépé, fraîchement arrivé, trouver la transversale en fin de match.

Pour autant, le sous-marin jaune a confirmé sa capacité à vouloir forcer la décision dans les derniers instants. Contre Séville à Sánchez-Pizjuán (2-1) puis contre le Celta à domicile (4-3), les arrêts de jeu ont permis de l'emporter et de prendre 4 points supplémentaires. Et Marcelino connaît très bien la différence de traitement qu'il peut y avoir quand cette réussite n'est pas au rendez-vous et altère immédiatement un bilan. Villarreal n'est pas l'OM et il ne risquait pas de perdre son poste ou un coup de pression des supporters locaux. C'est peut-être pour ça aussi que cela tourne dans le bon sens... 

Offensivement, le début de saison est une réussite avec 8 buts inscrits en 3 journées enthousiasmantes. La façon de fonctionner au milieu de Marcelino est connue depuis des lustres : un meneur de jeu axial, un meneur de jeu sur le côté, un 6 récupérateur et un ailier. Si Dani Parejo et Álex Baena sont indispensables et que Yeremi Pino, de retour d'une blessure au genou et déjà repris par Luis de la Fuente avec la Selección, a pris place sur le côté droit, la question du milieu défensif est pour le moment partagé par Santi Comesaña et Pape Gueye.

C'est l'équilibre de l'équipe qui est en jeu. L'ancien du Rayo a démarré très fort contre l'Atlético : il n'a manqué qu'une seule passe dans un compartiment surchargé en raison du 3-5-2 utilisé par Diego Simeone. Sur le banc contre Séville, il a réalisé un 57/61 contre le Celta, dans un match "ping pong" qui plaît aux spectateurs, beaucoup moins aux entraîneurs. Contre les Galiciens, il s'en est fallu de peu pour qu'il inscrive le 4e but de son équipe mais il a été sigalé hors-jeu, preuve qu'il sait se projeter. 

La carte des passes de Santi Comesaña contre l'Atlético
La carte des passes de Santi Comesaña contre l'AtléticoOpta / Stats Perform

Dans le XI de départ contre Séville, Gueye a été omniprésent, y compris dans le camp palangana. Le 4-4-2 de Marcelino, souvent qualifié (à raison) de rigoriste, tend à évoluer de plus en plus et cette quête du surnombre au milieu se traduit par une production offensive efficace. 

Heat map de Pape Gueye contre Séville
Heat map de Pape Gueye contre SévilleOpta / Stats Perform

L'importance de la relance des centraux

La construction de derrière est une donnée non-négligeable. L'exemple de la carte des passes de Raúl Albiol est symptomatique. Dans un match où la friabilité a été manifeste de part et d'autre, le capitaine groguet n'a joué qu'une seule fois en direction de son gardien. Sur ses 42 passes qui ont toutes atteint leur cible, l'ensemble des passes en retrait et latérales se comptent sur les doigts d'une main. 

Carte des passes de Raúl Albiol contre le Celta
Carte des passes de Raúl Albiol contre le CeltaOpta / Stats Perform

La précision de la relance des centraux est une étape incontournable, que cela soit avec Éric Bailly (plus de 90% de réussite contre l'Atlético et le Celta) ou le nouvel arrivé Logan Costa, sans oublier le gardien Diego Conde, en nette progression contre le Celta dans ce secteur (15/16) après avoir été moyennement inspiré contre l'Atlético (15/21) et à Séville (22/33). Seul Willy Kambwala a été défaillant dans ce registre contre Séville (73%, 5/12 dans les ballons longs), mais le joueur formé à Sochaux et arrivé cet été à Villarreal en provenance de Manchester United a compensé avec un superbe 10/10 dans les duels. La nouvelle souplesse de Marcelino n'en fait pas oublier les basiques et, contre Valencia, il ne serait pas étonnant de voir la rigueur défensive revenir à des canons plus traditionnels dans une opposition de 4-4-2 taillés pour la contre-attaque. 

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