Il est retombé sur ses pieds. Il n'a fait que deux apparitions officielles, mais la recrue la plus chère de l'été espagnol étonne amis et inconnus par sa rapide acclimatation. Rien à voir avec les autres joueurs britanniques dont le processus d'adaptation a connu de nombreux problèmes.
Non seulement à cause de son élégance sur le terrain, mais également à cause de ses relations avec ses coéquipiers, de ses efforts pour apprendre l'espagnol afin de s'intégrer le plus rapidement possible. Évidemment, la comparaison, sur le plan personnel, avec Gareth Bale ne tient pas la route.
Jude Bellingham est "on fire". Pas seulement pour ses buts – trois en deux matches –, mais pour son style, pour sa technique, son élégance. En ce moment, ce n'est pas qu'il justifie son indemnité de transfert et son salaire. C'est qu'il donne raison à Ancelotti avec sa nouvelle approche tactique.
L'Italien a déjà dit que cela lui avait coûté cher, mais il a appris, après avoir perdu Roberto Baggio, qu'il devait adapter son système aux joueurs. Et c'est ce qu'il a fait avec l'Anglais. Il a bouleversé son traditionnel et fructueux 4-3-3 pour trouver le meilleur habitat possible pour ses capacités. Les données ne trompent pas avec un Bellingham qui a la liberté absolue de se déplacer où bon lui semble.
Il a été, sans aucun doute, le grand gagnant d'un changement tactique qui, pour l'instant, a permis au Real Madrid de remporter ses deux premiers matches de championnat et de prendre la tête du classement. Et le jeune prodige de Dortmund en est le Pichichi provisoire
