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À la Mosson, Nice va devoir éviter l'excès de confiance pour entretenir la dynamique

Les Aiglons vont-ils conserver leur invincibilité ?
Les Aiglons vont-ils conserver leur invincibilité ?CHRISTOPHE SIMON/AFP
Après une très belle victoire face à Rennes dimanche dernier, les Aiglons repartent au combat ce vendredi soir à Montpellier. L'adversaire est coriace à domicile, l'enjeu est donc de taille pour rester invaincu.

Les semaines passent et l'OGC Nice est toujours invaincu. Après 11 journées, le club azuréen accumule sept victoires et quatre matches nuls. Un total qui lui permet de caracoler en tête de Ligue 1 devant le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco.

Nul besoin de rappeler à quel point le début de saison de Francesco Farioli et ses hommes est bon. En revanche, conserver l'invincibilité le plus longtemps possible est forcément un objectif à garder à l'esprit. Et, surtout, parvenir à enchaîner un maximum de bons résultats : à commencer par Montpellier ce vendredi.

Les Héraultais ont remporté leur première victoire à domicile de la saison il y a deux semaines face à Toulouse (3-0). Malgré la défaite ensuite au Parc des Princes (3-0), les joueurs de Michel Der Zakarian sont actuellement 13ᵉ du championnat avec un match de moins (celui reporté face à Clermont). De plus, par moments, ils ont montré de belles choses dans le contenu. Un exploit du MHSC est envisageable.

Un scénario déjà joué d'avance ?

S'il restait des sceptiques jusqu'au coup d'envoi du match face à Rennes, il y en a certainement plus dorénavant. Le collectif de Farioli a réalisé un sacré tour de force en s'imposant de la sorte. Implacable dans les deux surfaces, montrant une sérénité à toute épreuve, les Aiglons sont sur une très bonne voie : celle de se qualifier pour la prochaine phase de groupes de Ligue des champions

Évidemment, nous en sommes très loin et eux en sont pleinement conscients, en témoigne le discours de l'entraîneur italien au micro de Prime Video dans la foulée. 

De plus, Youssouf Ndayishimiye absent, car suspendu, le staff niçois doit donc trouver une solution. "On a évidemment réfléchi à ce que l'on pourrait faire. Dès les minutes qui ont suivi le match contre Rennes (2-0, dimanche), on a commencé à se demander comment on allait gérer cette situation. L'absence de Youssouf, qui avait joué toutes les minutes jusqu'à présent, sera un poids pour nous. Mais ce sera aussi une chance de s'exprimer pour d'autres joueurs. On a encore deux jours pour y penser et trouver le meilleur équilibre. (...) Dans l'effectif, on a des joueurs qui peuvent faire exactement la même chose que Youssouf", a déclaré Farioli en conférence de presse d'avant-match.

C'est pourquoi Nice va devoir redoubler d'efforts et de vigilance. Parce qu'il ne faut tomber dans la facilité, mais cela ne semble absolument pas leur mentalité adoptée semaine après semaine. Il n'empêche que leur adversaire du soir va tenter de les déstabiliser et Montpellier constitue un nouveau test très intéressant pour savoir de quelle étoffe les Niçois sont faits.

"C'est quelque chose à voir en fonction de la configuration du match. Ce que l'on cherche toujours à faire, c'est de mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles. On va ajuster le tir, mais en gardant nos principes défensifs et offensifs, que l'équipe a commencé à intégrer de manière naturelle. Un éventuel changement de mécanisme ne devrait pas tout bouleverser."

En somme, malgré tout, si ces derniers jouent comme ils le font depuis plusieurs journées désormais, ils semblent nettement supérieurs à la bande de Der Zakarian et imaginer une victoire des locaux n'est pas évidente, à moins que…

David contre Goliath ?

Sur les trente dernières années, Nice n'est venu s'imposer que trois fois à la Mosson… Un total famélique malgré le fait que les deux formations ne se soient pas beaucoup croisées dans les années 2000. Mais cela signifie que les Montpelliérains ont souvent bien négocié la venue de leur voisin méditerranéen.

Oui, cela ne leur donne pas plus de chance, néanmoins ils pourraient aborder la rencontre avec davantage de sérénité et de confiance. Psychologiquement, il est toujours agréable de savoir que l'adversaire n'est pas en terrain conquis. 

Hormis cet aspect, il y a la vérité sur le terrain. Depuis le début de saison, le MHSC alterne entre le bon et le moins bon. Mousa Al-Tamari, Téji Savanier et Akor Adams, pour ne citer qu'eux, sont les fers de lance de ce collectif héraultais qui sait être efficace lorsque les événements tournent en leur faveur. On l'a vu lors des victoires face à Lyon, Lorient, et donc Toulouse. De belles démonstrations offensives provoquées par un jeu de transition très intéressant. 

Sauf que ce vendredi soir, les Montpelliérains vont tomber sur une défense bien en place et il ne sera pas facile d'exploiter les espaces. Les Rennais en ont fait les frais dimanche. Reste à savoir si Savanier, Adams et Al-Tamari – qui n'a plus marqué depuis fin-août –, vont parvenir à déséquilibrer le bloc niçois.

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