Al-Khelaïfi soutient les plans de la LFP concernant les droits TV de la Ligue 1
Le plan A, une chaîne 100 % Ligue 1 portée par beIN et distribuée exclusivement par Canal+, n'est pas abandonné, mais il est en "stand by" pour le moment, bloqué par la chaine cryptée – qui dément ces informations –, qui ne souhaite pas revoir à la hausse le contrat de distribution qu'elle a avec beIN aux alentours de 250 millions d'euros par an.
Le plan B, validé par le CA ce mercredi, est toujours une chaîne 100 % Ligue 1, toujours porté par beIN Sports, mais abandonne l'idée d'une distribution exclusive par le groupe Canal+, selon une source proche de l'instance à l'AFP. Dans les deux cas, la Ligue table pour un montant annuel entre 600 et 700 millions d'euros.
Lundi, la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé de reporter son Assemblée générale prévue ce mercredi également pour ne pas perturber les négociations sur les droits TV, mais avait maintenu son conseil d'administration, lors duquel Vincent Labrune avait promis de faire un point d'étape sur le dossier des droits TV avec ses membres.
Lors de ce CA, le président de la Ligue a vite laissé la parole à Nasser Al-Khelaïfi qui s'est adressé au conseil par visioconférence, selon la source.
Le président du PSG, par ailleurs président du conseil d'administration du groupe qatarien BeIN Media Group, l'interlocuteur privilégié de l'instance dans les négociations pour les droits TV a demandé à tous les membres du conseil d'être "unis et solidaires" de leur président, condition, selon lui, pour mener à bien les négociations. "NAK" a lui-même fait le point sur l'avancée des négociations, présentant les deux plans sur lesquels il travaille avec la Ligue.
Toujours concernant les droits TV, le "CA" de la Ligue a lancé ce mercredi l'appel d'offres pour le championnat de Ligue 2 qu'il espère boucler assez rapidement d'ici à la fin du mois de juin, a précisé la source. Il a été confirmé à ses membres que les droits de la Ligue 1 à l'international, pas encore tous vendus, doubleront, au moins, une fois terminées d'ultimes négociations les concernant. Ils étaient montés à environ 80 millions par an lors du précédent appel d'offre et atteindront donc autour de 160 millions lors de celui-ci.