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Au Parc, le PSG veut continuer le processus, l'OM doit calmer la zizanie

Le PSG a l'occasion d'aller chercher une troisième victoire en L1 cette saison.
Le PSG a l'occasion d'aller chercher une troisième victoire en L1 cette saison. AFP
Dimanche, à 20h45, le Paris Saint-Germain cherche à créer une dynamique positive après la victoire en Ligue des champions. En face, les Olympiens comptent bien jouer les troubles fêtes malgré le tumulte qui s'est produit cette semaine en interne.

L'Europe connaît ce week-end une vague de derby dans les différents championnats européens et, forcément, la Ligue 1 n'y échappe pas. Après le derby azuréen, breton et alsacien, place au Classique de notre championnat domestique. Le Paris Saint-Germain, 5ᵉ (8 points), reçoit au Parc des Princes l'Olympique de Marseille, 4ᵉ (9 points). 

Maintenir la ligne directrice 

À Paris, en ce début de saison, tout roule, à part si vous êtes tatillons avec les chiffres. En effet, sur le plan comptable, les premiers matches du PSG n'ont pas été tout rose : une cinquième place du championnat, 8 points obtenus sur 15 possibles, des nuls contre Lorient (0-0) et Toulouse (1-1), et une défaite à domicile plus que surprenante la semaine passée contre Nice (2-3).

Ça, c'est pour le côté négatif. Car, pour le reste, la direction parisienne et les supporters ont des motifs d'espérer que la saison puisse être positive, et non toxique comme ce fût le cas dans le passé. 

"Le soutien et la communion avec l'équipe sont primordiaux. Ça nous motive d'aller au Parc des Princes et jouer à domicile. Nous, on doit toujours donner plus de ce qu'on nous offre. Notre envie est de jouer un beau football et être ambitieux pour eux", a expliqué le coach en conférence de presse. 

Comme dans tous clubs, lorsqu'un nouveau coach s'installe, il a besoin de temps. À Paris, c'est quelque chose que l'on n'a pas eu les années précédentes. Mais, cette année semble être celle qui rompt avec des codes qui se sont instaurés avec l'arrivée de QSI. Luis Enrique parait avoir un soutien total de sa direction, qui se montrera patiente et sereine si les résultats prennent du temps à tomber. La méthode de travail de l'Espagnol fait l'unanimité en interne, et celle-ci peut être instaurée de manière fluide dans un vestiaire qui veut réussir. 

"J'attends beaucoup de tous les joueurs. On veut être une équipe efficace en attaque et en défense. Les passes décisives, la ligne défensive, les relais, la façon de commencer le match, c'est important. L'équipe doit réussir à atteindre ses objectifs."

Paris s'est fait surprendre la semaine passée par une équipe de l'OGC Nice stupéfiante. Mais toutes n'ont pas des joueurs et un entraîneur, Francesco Farioli, avec ce potentiel. Il ne manque rien pour que le PSG trouve son rythme de croisière en Ligue 1. Et la victoire face au BVB mardi est un pas de plus en avant fait par le groupe en direction des principes de jeu de Luis Enrique. Lors de ce Classique, qui est un match totalement à part, les Parisiens iront dans le sens de ce qui se fait depuis le début de saison : jeu de position, possession et intensité. 

Les trois points au Parc pour calmer la Zizanie ? 

"Il y a deux options claires, soit la situation a des effets négatifs sur le groupe, soit ça leur apporte plus de motivation, a ajouté Luis Enrique. Contre l'Ajax, la situation n'a pas eu d'importance. D'ailleurs, ils auraient pu remporter le match. En Ligue 1, ils n'ont toujours pas perdu. J'espère qu'on pourra être supérieurs. C'est un adversaire de très haut niveau". 

À Marseille, tout comme Paris les autres années, le temps n'existe pas non plus, mais dans un contexte différent. La direction olympienne, en place depuis 2021, elle, est calme. Néanmoins, l'environnement Olympique de Marseille, avec ses supporters passionnés et impulsifs, peut provoquer la destitution de n'importe quel employé du club. Coach, directeur sportif, président, beaucoup ont connu les problèmes que l'on peut vivre dans ce club. 

Après la crise vécue cette semaine, Marcelino a dû démissionner et Pablo Longoria est passé tout proche du même sort. Finalement, le président de l'OM est resté, mais le vacarme avec une partie des Ultras n'est pas terminée. Le leader historique des South Winners, Rachid Zeroual, a affirmé vendredi soir que si l'Espagnol portait plainte, lui ferait de même, sachant "ce qu'il a entre les mains" contre Pablo Longoria et que cela finira par "sortir aux yeux de tous". 

Bref, ce n'est pas le meilleur contexte pour préparer un Classique, même si les joueurs, eux, semblent être protégés de toute cette zizanie. Jacques Abardonado a pris les rênes de l'équipe avant la rencontre contre l'Ajax et le résultat obtenu à Amsterdam (3-3) laisse entrevoir un motif d'espoir sportivement pour dimanche. "Il faut de la solidarité, de l'envie, de la gnaque. C'est une belle affiche. Il ne faut pas oublier qu'on a un groupe de qualité. On a plusieurs systèmes en tête. On a une petite idée", a-t-il lancé samedi en conférence de presse.

"Le style de jeu, c’est le même que quand j'étais joueur : agressif dans le bon sens du terme. Je n'ai jamais pris de carton rouge en 300 matchs de Ligue 1, ça veut dire ce que ça veut dire. Je veux une équipe qui me ressemble, agressive et qui joue au foot. Chaque match à son histoire, Paris est un grand d'Europe. On sait ce qu'on doit faire."

À voir donc s'il reconduit ce soir son 4-3-3 utilisé en Ligue Europa. En tout cas, il a affirmé que la décision de Longoria avait "rassuré tout le monde". Une bonne nouvelle donc pour le peuple olympien qui n'avait rien demandé, à part rapporter les trois points du Parc des Princes. 

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