Avant l'Euro avec la Slovaquie, Skriniar imagine son futur au Paris Saint-Germain
"Je veux rester à Paris bien sûr, j'ai encore quatre ans de contrat. Je suis très heureux, ma famille aussi. Si je ne m'étais pas blessé, on parlerait autrement de ma saison. Personne ne m'a rien dit au club sur un départ éventuel", a affirmé Milan Skriniar auprès du quotidien L'Équipe ce jeudi.
Des mots qui ont du sens lorsqu'on sait que l'ancien défenseur central de l'Inter a joué une place prépondérante dans le début de saison du PSG. Malgré sa blessure qui lui a fait manquer les matches les plus importants, notamment en Ligue des champions, Skriniar a montré de belles choses et aspire forcément à faire encore mieux la saison prochaine.
"Quand j'ai signé, je revenais de ma blessure au dos avec l'Inter, j'ai fait toute la préparation et j'ai pu jouer dès les premiers matches de préparation. Pendant six mois, j'ai enchaîné en jouant presque toutes les rencontres, j'étais content et j'ai pris confiance. Ensuite, j'ai eu ma blessure à la cheville, qui m'a tenu éloigné 3 mois. C'est difficile de revenir, spécialement dans une équipe comme le PSG où la concurrence est très forte à tous les postes. Je n'étais pas à 100 % pour jouer quand j'ai repris. Ma première partie fut bonne, la seconde moins, mais à la fin, je suis satisfait, j'ai évolué dans l'une des meilleures formations d'Europe et j'ai joué 32 matches dont 24 de L1 sur 34."
S'il sera bien physiquement, le joueur de 29 ans pourrait tout à fait vivre une deuxième saison dans la peau d'un taulier au sein de la défense de Luis Enrique. Et, pour cela, l'Euro qui approche lui permettrait de gagner en confiance, car il n'a pas énormément joué en 2024 (10 toutes compétitions confondues, dont 4 dans la peau d'un titulaire.
Avec la Slovaquie, l'idée est de se qualifier pour la phase finale : "Il y a un favori, la Belgique, après c'est assez homogène avec la Roumanie et l'Ukraine. Ce ne sera pas simple. Comme lors de l'Euro 2021, l'objectif est de sortir des groupes (la Slovaquie n'y était pas parvenue lors du dernier tournoi). Après on verra. On commence face à la Belgique".
Et, Skriniar n'a pas hésité à dresser un parallèle entre les idées de jeu de son sélectionneur (Francesco Calzona) et Luis Enrique. Attendons-nous à voir la Slovaquie comme une équipe proactive…
"Nous avons une bonne génération avec de jeunes joueurs, le coach fait du bon boulot depuis qu'il est arrivé. Il a défini précisément comment il voulait que l'on joue. C'est un Italien, il insiste beaucoup sur la tactique, d'avoir le contrôle et de presser haut, un peu comme Luis Enrique. Nous avons 4-5 joueurs qui jouent dans les 5 grands Championnats européens, les autres en Slovaquie, République tchèque ou Pologne."