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Avec l'enchaînement du calendrier, Luis Enrique va-t-il parvenir à gérer la rotation ?

Luis Enrique dans sa zone technique face à Girona.
Luis Enrique dans sa zone technique face à Girona.FRANCK FIFE/AFP
Mercredi soir, le Parc des Princes a poussé un ouf de soulagement au coup de sifflet final. Le PSG de Luis Enrique est passé tout proche d'un match nul regrettable pour son entrée en lice en Ligue des champions. Surtout, l'entraîneur espagnol sait que la rotation de son effectif est un sacré défi.

Face à Girona, c'est Fabian Ruiz qui a été préféré à Joao Neves au coup d'envoi. Bien que le Portugais soit rentré en jeu à la 63ᵉ à la place de l'Espagnol, ce choix semble être de l'ordre tactique. Malheureusement pour Luis Enrique, il n'a pas été particulièrement payant, puisque le champion d'Europe 2024 n'a pas réellement brillé sur la pelouse du Parc des Princes. Néanmoins, il n'est pas certain que les performances de chacun pèsent très lourd dans la balance.

Ce samedi, le Paris Saint-Germain enchaîne avec un déplacement peu évident à Reims avant de disputer quatre autres rencontres – dont celle à l'Emirates Stadium contre Arsenal –, d'ici la prochaine trêve internationale, après le week-end du 5 octobre.

Il est évident que Luis Enrique va devoir opérer une rotation pour préserver les organismes alors que nous ne sommes qu'à la mi-septembre. Mais, le vrai nœud du problème réside dans la capacité de ce dernier à aligner une équipe compétitive à chaque match. Et, la victoire à l'arrachée face à Girona met en lumière les différents obstacles possibles. Certes, les Parisiens risquent de ne pas écraser chacun de ses adversaires, mais l'objectif est de conserver la tête de la Ligue 1, tout en évitant les désillusions en Ligue des champions

"C'est le délai le plus court qu'on puisse avoir avec seulement deux jours entre chaque match. Le risque après la Ligue des champions est présent. On joue à l'extérieur contre une bonne équipe, mais on espère pouvoir gérer ces circonstances", a notamment déclaré l'entraîneur parisien en conférence de presse d'avant-match.

Des choix tactiques nécessaires

Cette saison 2024-2025 n'en est qu'à ses balbutiements, mais on peut déjà deviner la hiérarchie parisienne au regard des compositions établies par Luis Enrique. En défense, Willian Pacho a pris la place aux côtés de Marquinhos. Tandis que Joao Neves semble avoir un poil d'avance sur Fabian Ruiz au milieu de terrain pour compléter les profils de Vitinha et Warren Zaïre-Emery.

En attaque, depuis la blessure de Gonçalo Ramos le mois dernier, Marco Asensio a reçu les faveurs de son entraîneur pour occuper la pointe aux côtés de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé. Cependant, l'ancien joueur du Real Madrid est sorti prématurément contre Girona. Ce qui signifie que Randal Kolo Muani pourrait être titularisé ce samedi à Reims.

Derrière, des éléments comme Kang-in Lee, Désiré Doué, Lucas Beraldo, Milan Skriniar, Senny Mayulu et Ibrahim Mbaye sont vus comme des joueurs de rotation pour le moment. Mais, encore une fois, avec les échéances à venir, ils auront leur chance. Et, Luis Enrique se réserve sûrement le droit de bouleverser les compositions de départ en fonction de l'adversité. Mercredi, il ne s'attendait probablement pas que Girona effectue une aussi bonne prestation défensive. 

"Mon métier est d'être injuste. Contre Gérone, 16 joueurs méritaient de jouer, j'aimerais être très injuste avec beaucoup d'entre eux. Ça veut dire que tous les joueurs sont prêts avec un grand rendement. J'espère le faire de la manière possible. J'ai été injuste sur ce match, c'est vrai, mais c'est la vie", a-t-il indiqué.

Et, bien que la polémique enfle autour des calendriers surchargés en ce début de saison, Luis Enrique n'a pas voulu émettre une nouvelle plainte. Ce qui signifie qu'il va composer avec les différents contextes qui se poseront à son équipe et lui. Surtout, il semble très clairvoyant à propos de la situation, ce qui augure du bon pour le collectif parisien.

"Nous avons la chance que notre championnat ait deux équipes en moins, donc quatre matchs en moins. Le championnat français est différent. Il faut s'adapter aux exigences du club. Je n'ai pas grand-chose à dire. On va devoir s'adapter au calendrier."

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