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Bruno Genesio préconise d'interdire aux investigateurs de chants homophobes d'aller au stade

AFP
Bruno Genesio.
Bruno Genesio.OSCAR DEL POZO/AFP
L'entraîneur de Lille Bruno Genesio a estimé ce vendredi en conférence de presse qu'il fallait "identifier les pseudo-supporters" auteurs de chants homophobes et les "interdire de stade", plutôt que d'"arrêter les matches".

L'homme de 58 ans s'est exprimé en réaction à la polémique qui anime le football français depuis le match entre le Paris Saint-Germain et Strasbourg, au Parc des Princes samedi dernier, lors duquel des supporters parisiens, principalement les Ultras de la tribune Auteuil, ont entonné des chants homophobes contre l'Olympique de Marseille.

"Arrêter les matches, je ne pense pas que ce soit la solution, a-t-il indiqué. Je ne suis pas un spécialiste juridique, mais je pense qu'on a des moyens d'arrêter tout ça en interdisant les gens d'aller au stade, comme les Anglais l'ont fait."

Avant de poursuivre : "Il me semble assez simple, que ce soit pour des chants homophobes ou pour d'autres violences verbales ou physiques, avec les moyens de vidéosurveillance qu'il y a aujourd'hui dans tous les stades en France, d'identifier les pseudo-supporters qui commettent ce genre d'acte, et les interdire de stade, plutôt que de pénaliser les autres supporters qui sont dans le stade et qui n'ont rien à se reprocher, les clubs, les joueurs, le spectacle."

Cette semaine, le ministre des Sports Gil Avérous avait préconisé un arrêt des rencontres en cas de problèmes (homophobie, racisme, violences, etc.), pouvant aller jusqu'au match déclaré perdu pour l'équipe qui reçoit en cas de chants homophobes, avant que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau ne le contredise, affirmant que ce n'était "pas la bonne solution".

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