PARC DES PRINCES - A l'occasion du Paris-Brest de ce dimanche soir, les supporters parisiens sont venus en nombre soutenir leur équipe. Dans ce qui a été un match moins animé mais tout aussi sérieux que celui de la phase aller, le PSG a été bousculé et accroché (2-2).
Un Paris efficace
Des fumigènes rouges craqués dans le parcage away, des encouragements descendants des tribunes Boulogne et Auteuil, et une belle affiche de Ligue 1. La rencontre de ce soir a démarré dans une atmosphère baignée d'applaudissements et de chants. Les joueurs du Paris Saint-Germain, habillés en or à l'occasion de la sortie du 4e maillot en collaboration avec Jordan, ont tenté de limiter les déplacements des ailiers brestois, tout en provoquant.
Ce qui a permis un bon démarrage avec une percée de Bradley Barcola dans la surface adverse, et une reprise de Vitinha, passée juste au-dessus de la cage de Marco Bizot (4e minute). Un peu plus tard, Pierre Lees-Melou a tenté une incursion à l'opposé, avant d'être repris par Marco Asensio. Cela a engagé un contre, et un tir engagé par Kylian Mbappé (8e).
Passant plutôt sur le côté gauche, que par le couloir droit, Brest s'est heurté à Vitinha, mais aussi Danilo et Warren Zaïre-Emery. En face, Randal Kolo Muani a pu s'élancer (16e), mais a bien été marqué par Bradley Locko. Les Parisiens sont revenus à la charge à plusieurs reprises, sans passer outre la charnière brestoise. Et si Romain Del Castillo a su se frayer un chemin vers les filets de Gianluigi Donnarumma, il a rapidement été stoppé par Lucas Hernandez.
Ainsi, bien que particulièrement engagée, la rencontre n'a pas vu se dessiner une équipe vainqueure de suite. Plus affirmé aux alentours de la demi-heure de jeu, Brest s'est offert un peu plus d'actions sans pour autant s'aventurer sur le but. Et si tel a été le cas, Donnarumma s'est facilement emparé du ballon (36e).
Il aura cependant fallu 38 minutes aux hommes de la capitale pour finalement ouvrir le score. Suite à une superbe louche de Barcola vers Asensio, l'Espagnol a repris le ballon à la demi-volée, croisé son tir, et mis les siens en confiance. En guise de représailles, les Bretons ont tenu à presser, mais ce fut peine perdue. Galvanisés, les locaux son revenus à la charge. D'abord, avec une frappe hors-cadre de Vitinha, puis en enfonçant le clou sur un ballon poussé de la pointe du pied par Kolo Muani (45e) encore à la lutte avec Locko.
Du répondant
Dès leur retour sur la pelouse, les Ty'Zefs ont cherché à faire la différence. Conservant le ballon l'espace de cinq à dix minutes, Magnetti et Lees-Melou se sont essayés au tir. Mais, c'est sur un contre son camp de Danilo (55e) que l'écart a finalement été réduit.
Bien décidé à poursuivre sur cette voie, Brest a résisté à Paris et lui a rendu la vie difficile aux abords de sa surface. Magnetti a retenté (63e). Mbappé aussi (68e). Mais, rien n'a vraiment bougé. C'est pourquoi du sang frais est rentré à la 72e côté breton (Jonas Martin et Mathias Pereira Lage).
Toujours poussive, l'équipe d'Eric Roy a été sur beaucoup de ballons du milieu de terrain. Et cela a fini par lui réussir. Lancé sur un centre de Satriano, Pereira Lage s'est adjugé l'égalisation dans un angle fermé après avoir réalisé une madjer de grande classe (80ᵉ).
Forcé à renverser la tendance, Paris a essayé d'accélérer le rythme en passant notamment par son couloir droit et Ousmane Dembélé. Les ballons et les corners ont commencé à nettement plus pleuvoir dans la surface des visiteurs sans que le break ne soit fait. Et comme si ce n'était pas assez, Barcola a été expulsé (90+5e) suite à un 2nd jaune.
Le match s'est donc fini sur un match nul. Paris distance ainsi Nice de 6 points. Brest met toujours la pression sur les Aiglons, trois points derrière eux.