PARC DES PRINCES - Les cris en provenance de la tribune Auteuil ne se sont pas fait attendre en cette soirée de gala. Déjà venus en nombre pour assister à l'entraînement de son équipe, les supporters ont donné de la voix dès son entrée sur la pelouse. En face, dans le virage droit, des Monégasques ont arboré une banderole rouge et blanche. La couleur était donnée avant même que tout ne commence. Et puis, le Paris Saint-Germain s'est imposé face à l'AS Monaco (5-2).
Combat de coqs
Les premiers instants du match ont été à l'avantage des Parisiens. Tout de suite lancés, ils n'ont pas hésité à percuter sur côté droit grâce à Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé. A l'aise au milieu de terrain "Dembouz" a également lancé à plusieurs reprises Kylian Mbappé. Du côté de l'ASM, Takumi Minamino s'est offert sa 1re frappe dans le petit filet à la 7e minute, cherchant à répondre au pressing parisien. Ce fut le début d'un temps fort pour Monaco, malgré les sifflets du Parc.
Conservant le ballon, les hommes d'Adi Hütter ont aussi été solides au niveau de la récupération. Ils ont fait sortir Gianluigi Donnarumma de sa cage pour une double parade (14e) avant que Vanderson ne pousse la balle dans ses filets. Son but a cependant été annulé pour position de hors-jeu sur l'action précédente. Mais le PSG a été averti !
Il a donc répondu avec plus d'agressivité. Et sur une erreur à la récupération, Philipp Köhn a laissé le ballon lui échapper, ce qui a signé l'ouverture du score par Gonçalo Ramos (18e). En guise de représailles et rapide en transition tout comme à la contre-attaque, Monaco a voulu égaliser de suite. Ce qu'il a fait dans la règle de l'art en profitant d'une mauvaise relance de Donnarumma et d'une frappe à ras de terre de Minamino (22e).
Galvanisé, le rival du jour s'est ensuite rêvélé sur ses duels. Impactant, il n'a pas vraiment laissé le PSG progresser comme il le voulait. Mais en face, les locaux ne leur ont pas non plus fait de cadeaux. Bien au contraire, les frappes ont jailli dans la surface monégasque. Le feu a néanmoins été maîtrisé. Jusqu'à ce qu'une faute sur Dembélé ne provoque un penalty (38e), transformé par Mbappé une minute plus tard.
L'acharnement de l'ASM mis en place juste après pour revenir au score avant la mi-temps n'a pas été payant.
Moins d'impact, plus de temporisation
Au retour des vestiaires, Monaco a maintenu sa pression sur le PSG. Sans vraiment d'impact, cependant, l'équipe s'est vue régresser et offrir plus de ballons à son adversaire. Les chances se sont donc mises à défiler depuis le côté gauche et l'engagement de Mbappé.
Souvent à l'entrée de la surface parisienne après l'heure de jeu, mais trop reprise par la charnière centrale, l'équipe de la Principauté s'est avancé. Cela n'a pourtant pas fait d'elle un danger trop important. Et par conséquent, sur une contre-attaque très bien menée, Dembélé a inscrit son 1er but avec le Paris Saint-Germain dans un angle particulièrement fermé (70e). Vitinha a enchaîné avec une somptueuse frappe enroulée (72e).
Folarin Balogun a permis à son équipe de réduire l'écart quelques minutes plus tard (75e). L'ASM a voulu poursuivre sur cette voie. Le PSG a cependant bien défendu. Wissam Ben Yedder a poussé, sans obtenir de résultat. Tout à son opposé, Randal Kolo Muani a condamné Monaco à la 90+6e.
Avec ce triomphe, Paris demeure leader de la Ligue 1 et prend une longueur d'avance sur l'un de ses principaux concurrents. Monaco enchaîne une mauvaise performance après le nul face au Havre.
