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Désormais sous pavillon canadien, Saint-Étienne est de retour en Ligue 1 pour y rester

Les Stéphanois lors du début de la pré-saison mi-juillet.
Les Stéphanois lors du début de la pré-saison mi-juillet.Profimedia
Les ambitions sont évidentes, l'ASSE espère se pérenniser de nouveau au sein de l'élite du football français après le rachat du club par le groupe canadien Kilmer Sports Ventures acté en juin. Mais le premier match de la saison s'avère déjà délicat à négocier.

Ça y est, un des plus grands clubs de l'histoire du football français fait son retour en Ligue 1. Après deux saisons passées à l'étage inférieur, l'AS Saint-Étienne est parvenu à remonter. L'accession s'est fait au forceps – grâce à un but de l'attaquant sénégalais Ibrahima Wadji au bout des prolongations du barrage retour –, mais l'essentiel a été assuré. En effet, il est toujours préférable de faire l'ascenseur au plus vite pour ne pas s'enliser en Ligue 2

En revanche, cette promotion pour cette saison 2024-2025 est loin d'être un gage de réussite. En effet, ces dernières années, des clubs n'ont pas su pérenniser leur projet au sein de l'élite. 

Et, c'est là tout le nœud du problème pour Saint-Étienne qui vient de prendre un nouveau virage dans son existence. Au mois de juin, le groupe canadien Kilmer Sports Ventures (détenu par Larry Tanenbaum) a officiellement racheté le club après vingt ans de direction par le duo Bernard Caïazzo-Roland Romeyer. Cela faisait longtemps que ces deux hommes voulaient tourner la page. C'est désormais chose faite, et pour l'ASSE, c'est l'occasion de retrouver de l'ambition. 

Mais, pour le moment, il est difficile de comprendre ce qu'il se trame réellement en interne. Toutefois, il y a plusieurs pistes à explorer alors que les Stéphanois s'apprêtent à se rendre à Louis-II pour affronter Monaco.

Dall'Oglio-Gazidis, le tandem gagnant ?

Un adversaire qui a souvent donné du fil à retordre depuis la remontée du club du Rocher en 2013. Une victoire en mai 2019 (3-2) pour le compte du championnat, puis une autre quelques mois plus tard, en janvier 2020, à l'occasion d'un 8ᵉ de finale de Coupe de France… et puis c'est tout. Autant dire que l'équipe d'Olivier Dall'Oglio sont promis à la défaite.

À moins qu'un certain Ivan Gazidis soit là pour incarner la révolution ? Peut-être. L'ancien directeur exécutif d'Arsenal (2009-2018) et président de l'AC Milan (2018-2022) possède un très beau CV. Voir un homme de cette trempe prendre les rênes de l'AS Saint-Etienne procure forcément beaucoup d'espoir. Le Sud-africain de 59 ans avait d'ailleurs donné rendez-vous aux supporters dès sa prise de fonction. 

"Nous allons faire des choses absolument excitantes. (...) À Saint-Étienne, nous avons des idées réellement nouvelles que nous allons apporter. Certains diront que nous sommes fous, que c’est impossible, et j’adore ça. Je pense qu’ils l’ont dit à chaque étape. J’ai extrêmement hâte de relever le défi. Pour moi, en tant que fan de football, Saint-Étienne représente beaucoup dans le monde du football, et je crois que nous pouvons réussir le come-back de Saint-Étienne. C’est une grande marque ! C’est un grand club", a ensuite déclaré Gazidis cet été.

Un enthousiasme qui laisse croire que l'avenir s'annonce plutôt radieux, d'autant que la nouvelle équipe dirigeante a décidé de ne pas changer le staff. Dall'Oglio, qui est arrivé en décembre dernier avec l'objectif de la montée, a été maintenu et va donc avoir une nouvelle chance de réussir au plus haut niveau. À 60 ans, il laisse derrière lui son échec montpelliérain à l'heure d'être un acteur majeur de la renaissance stéphanoise. Et, cela représente une chance peut-être unique pour lui. 

À présent, c'est à lui de faire ses preuves alors que son effectif a été amélioré cet été. Zuriko Davitashvili (23 ans, 6 millions d'euros), Igor Miladinovic (21 ans, 3 millions d'euros), Augustine Boakye (23 ans, 3 millions d'euros), Ben Old (21 ans, montant inconnu) et Yunus Abdelhamid (36 ans, gratuit) sont les recrues estivales.  Au-delà du recrutement qui semble plutôt intéressant de prime abord, ce sont les sommes dépensés qui sautent aux yeux.

En effet, voilà cinq ans que le club du Forez n'avait pas mis autant d'argent sur la table pour se renforcer. Et, c'est probablement que le début. Néanmoins, cela reste probablement trop faible pour espérer faire le hold-up ce samedi, mais Dall'Oglio et sa bande ont encore un peu de temps devant eux pour mériter leur place en Ligue 1.

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