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En défense, l'OM a encore du boulot à l'heure d'affronter le FC Nantes

Flashscore, avec AFP
De Zerbi lors du Classique.
De Zerbi lors du Classique.CHRISTOPHE SIMON/AFP
Derrière, c'est fragile : entre blessures, suspensions et performances décevantes, la défense de l'OM reste en chantier et Roberto De Zerbi est toujours à la recherche de la meilleure formule à l'heure d'aller à Nantes ce dimanche dans l'espoir d'un rebond.

La défaite de dimanche dernier face au PSG (3-0) a de nouveau mis en lumière quelques-uns des problèmes récurrents de la défense marseillaise depuis le début de saison.

Sur les côtés, les latéraux ont ainsi beaucoup souffert, qu'ils soient de métier comme Amir Murillo à droite, ou de fortune comme Lilian Brassier à gauche. Mais l'axe a été plus à la peine encore, avec un but contre son camp de Leonardo Balerdi, retombé dans ses travers, et des difficultés pour Geoffrey Kondogbia, replacé un cran plus bas par De Zerbi.

Au bout du compte, l'OM n'est que la sixième meilleure défense du championnat, avec déjà 11 buts encaissés et alors que son gardien Geronimo Rulli a réussi quelques exploits, repoussant notamment deux penaltys.

Secteur fourre-tout

Bien sûr, De Zerbi a été pénalisé par la longue blessure de Quentin Merlin, qui devrait faire son retour à Nantes dimanche, et par les suspensions de Balerdi ou Derek Cornelius.

Mais il semble surtout encore en quête du meilleur équilibre dans ce secteur un peu fourre-tout, qui n'a pas vraiment été renforcé cet été et où se côtoient des recrues au statut incertain, comme Brassier, des milieux de terrain venus dépanner en charnière comme Kondogbia ou Pierre-Emile Hojbjerg, des joueurs en retour de prêt comme Pol Lirola ou des rescapés du loft comme Ulisses Garcia.

Le technicien italien n'a en tout cas jamais aligné deux fois de suite la même défense et en remontant les feuilles de match, on ne trouve trace que de deux rencontres où le quatuor défensif (Murillo, Balerdi, Kondogbia, Brassier) est identique : le Classique de dimanche dernier face au PSG et le déplacement à Lyon, un soir où Balerdi n'est resté sur le terrain que quatre minutes avant d'être expulsé.

"Défensivement, on peut faire mieux, c'est clair. Mais je crois qu'on ne défend pas si mal non plus. Si vous regardez les buts qu'on a encaissés, il y en a certains qu'on s'est un peu mis tout seuls, sur des situations assez anodines. Les absences et les cartons ne nous ont pas aidés non plus", a déclaré De Zerbi, interrogé sur le sujet vendredi.

Retour de Merlin

Fidèle à lui-même, l'ambitieux coach marseillais a surtout rappelé qu'il attendait de ses défenseurs qu'ils fassent plus que simplement défendre. "Je veux plus de personnalité dans la construction du jeu et avec le ballon. C'est ça mon objectif, que les défenseurs prennent le match en main et qu'ils ne le subissent pas", a-t-il ainsi expliqué.

"On a des défenseurs centraux très forts et qui peuvent être encore meilleurs dans le jeu, dans leur façon de diriger l'équipe. Si j'ai choisi Kondo contre Paris, c'est parce qu'il nous donne plus de qualité dans la sortie de balle. On ne l'a pas bien fait, mais c'était l'idée", a-t-il ajouté.

Contre Nantes, une équipe qui devrait presser moins et avec moins de qualité que le PSG, l'expérience pourrait être reconduite. Et le retour de Merlin, après un mois et demi d'absence, va offrir plus de qualité à De Zerbi. Mais là encore, peut-être plus sur le plan du jeu que sur l'aspect purement défensif.

"Il peut faire un bout de match. On va voir si c'est mieux de le faire entrer ou de le faire débuter. Son absence nous a pesé. Il a de la qualité et on peut le placer plus haut plus facilement. Il a une technique de milieu de terrain", a en effet déclaré De Zerbi.

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