En quatre minutes, Reims fait le gros coup à Lille, qui s'est réveillé trop tard
Après son entrée en lice réussie en Ligue Europa Conférence, le Lille OSC avait bénéficié de six jours de délai avant de défier le Stade de Reims à domicile. En espérant que les rugbymen n'aient pas trop abîmé la pelouse du Stade Pierre-Mauroy, car le vainqueur du soir allait grimper dans les places européennes. Si vainqueur il y avait.
Et le plus conscients de l'enjeu, c'étaient bien les Rémois. Et en particulier Mohamed Daramy. En 10 minutes, l'une des sensations du début de saison trouve la cible, mais le drapeau se lève. Qu'importe, quelques instants plus tard, il remet ça et la VAR l'approuve, car l'incertitude venait de la remise de Marshall Munetsi.
Quatre minutes après, ce dernier s'offre un doublé de passe décisives en servant Keito Nakamura, qui enroule et porte un coup rude au LOSC. Car les locaux n'ont pu rentrer dans le match, ni avant, ni après, ne cadrant pas le moindre tir de la première période. Assommés, les Lillois regagnent piteusement les vestiaires, avec 15 minutes pour trouver des solutions.
Effectivement, les Nordistes reviennent parés des meilleures intentions, comme en témoigne une mine de Edon Zhegrova (51e). Paulo Fonseca envoie alors son banc au front, l'effet est immédiat, Lille tient le ballon, redevient dangereux, comme en témoigne une grosse occasion de Rémy Cabella (69e), mais le réalisme fuit le LOSC.
Jusqu'à la 80e minute, quand Ismaily envoie une belle galette pour Benjamin André, qui reprend de la tête et fait renaitre l'espoir dans les tribunes. Dès lors, la pression lilloise s'intensifie, voyant Jonathan David mettre à contribution Yehvann Diouf. Mais il est trop tard, et le Stade de Reims vient s'imposer 1-2 en terre lilloise. Un succès qui offre aux Champenois la 5e place de Ligue 1, et une nouvelle geule de bois à un LOSC toujours aussi inconstant.