Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Entre l'Olympique Lyonnais et le PSG, un choc des extrêmes dans le jeu

Pablo Gallego
Luis Enrique et Laurent Blanc, un duel intéressant entre deux légendes du football.
Luis Enrique et Laurent Blanc, un duel intéressant entre deux légendes du football. AFP
Au Groupama Stadium, l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain s'affrontent pour le compte de la 4ᵉ journée de Ligue 1. L'un espère engranger au moins un point, l'autre veut enchaîner de la meilleure façon.

Dimanche, à Nice, Laurent Blanc a obtenu ce qu'il voulait : décrocher son premier point de la saison. L'OL était venu à Allianz Riviera pour ne pas perdre et les Gones sont repartis avec l'unité en poche (0-0). De l'autre côté, constat différent. Il fallait à tout prix gagner et le PSG n'a fait qu'une bouchée des Artésiens (3-1). Un résultat qui lui permet de lancer sa saison, après deux matches nuls. 

Ce dimanche, les Lyonnais et les Parisiens ont des plans avec deux finalités différentes. L'un va vouloir finir la partie vivant, l'autre voudra être dans la continuité. 

Contenir ou mourir 

Contre Paris, l'OL risque d'entrer sur la pelouse avec le même plan que dimanche dernier. Contenir pour ne pas encaisser. Attendre le bon moment pour profiter d'une contre-attaque. Espérer au pire un match nul et, au mieux, une courte victoire. Ces trois principes sont basiques, certes. Mais ce sont ce que les Gones vont tenter de réaliser au Groupama Stadium. Contre les Aiglons, où les statistiques parlent d'elles-mêmes, le plan a fonctionné. 

Les statistiques de la rencontre Nice-Lyon
Les statistiques de la rencontre Nice-LyonOpta / Flashscore

Après deux premiers matches désastreux (des défaites 2-1 contre Strasbourg et 1-4 contre Montpellier), il y avait urgence du point de vue du résultat. Laurent Blanc bétonne et instaure le bloc bas, sachant que c'est l'OGC Nice qui va avoir le ballon. Le rythme lent – voulu –, des Sudistes permet aux Lyonnais de passer une première mi-temps paisible. D'ailleurs, la seule occasion est côté OL, mais Amin Sarr est maladroit (31ᵉ). La deuxième période, elle, se fait longue. Nice entre avec des intentions différentes, avec beaucoup plus de rythme et la volonté de marquer. Mais les Gones tiennent et s'en sortent. Ce premier point est un ouf de soulagement et Laurent Blanc a le sourire en interview d'après-match. 

Alors, est-ce que face au PSG cela sera suffisant ? À voir. Paris a impressionné contre Lens samedi, mais Paris a gagné grâce à des actions contre nature. Les Parisiens ont vaincu grâce au jeu de transition, en dépit de la volonté première de Luis Enrique. Une équipe caméléon que Lyon a bien étudiée. Le match auquel il faudra prendre exemple pour Laurent Blanc et les siens est celui de la 1ʳᵉ journée. Face à Lorient et son bloc bas, les Bleu et Rouge n'ont pas trouvé la faille. Certes, la principale menace était absente. Mais c'est le chemin à suivre pour déjouer cette équipe, avec ou sans Kylian Mbappé sur la pelouse. 

On est motivés, concentrés sur ce match-là. On a fait beaucoup de vidéos. On essaye de régler nos problèmes sportifs sur le terrain. La priorité est d’éviter les erreurs collectives et individuelles", a tout de même tenu à souligner l'entraîneur de la formation rhodanienne en conférence de presse. "Il va falloir être bon dans le domaine défensif. Quand on aura récupéré le ballon, il faudra être bons dans les 5 premières passes. Ils vont vouloir nous imposer quelque chose. Il va falloir jouer et vouloir jouer. Tout est envisageable, mais peu importe le système, c’est le PSG en face".

Le jeu de transition comme issue logique ? 

Pour le PSG, cette rencontre a tout du match piège. Face à une bête blessée en quête de points, les Parisiens vont tâcher de se montrer attentifs et concentrés, en plus de devoir trouver des solutions si le jeu de position ne fonctionne pas. Ces derniers vont affronter un bloc bas, attentiste et opportuniste. Et, le premier moyen risque d'être le suivant : prendre l'adversaire à la gorge dès l'entame de la partie. Afin de se mettre à l'abri rapidement et éviter toutes spéculations. 

Et, si cela ne fonctionne pas, peut-être que l'issue peut venir par le jeu de transition. Contre le RC Lens, Paris a marqué ses trois buts de cette façon. Le premier est une contre-attaque, les deux autres sont des attaques placées jouées très rapidement. À chaque fois, le positionnement de l'adversaire facilite la finalité. La genèse, elle, est différente à ce que prône l'entraîneur espagnol.  

Le premier but de Mbappé détaillé.
Le premier but de Mbappé détaillé.Opta / Flashscore

En analysant au cas par cas les caractéristiques des joueurs parisiens, on peut facilement arriver à la conclusion que le football de transition est une solution. À court terme comme un moyen/long terme. Mbappé, Dembélé, Gonçalo Ramos, Lee Kang-in, Hakimi, Nuno Mendes… Bref, il y a matière à réflexion. Contre l'OL, encore faut-il que l'adversaire accepte d'attaquer. Car si Lyon s'enferme, il sera compliqué de jouer un football rapide. Paris a plus de cartes que son adversaire d'un point de vue tactique. Mais, il faudra tout de même se montrer très patient. 

"L’adversaire est très fort, il y a beaucoup de qualité individuelle. On ne sait pas vraiment comment ils vont défendre et presser. Ce sera un très bon match pour montrer nos intentions", a ainsi résumé Luis Enrique ce samedi en conférence de presse. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)