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Éviter la panique à bord à l'Olympique de Marseille, mode d'emploi

Roberto De Zerbi lors de la rencontre face à Toulouse.
Roberto De Zerbi lors de la rencontre face à Toulouse. NATHAN BARANGE/Nathan Barange/DPPI via AFP
Après la défaite à Strasbourg (1-0) et le match nul contre Angers (1-1), Marseille retrouve la Ligue 1 à Montpellier suite à une pause de deux semaines pour trêve internationale. L'occasion d'apaiser les tensions après deux mauvais résultats.

Comme souvent à Marseille, lorsque l'équipe enchaîne deux mauvais résultats, dont un match nul à domicile contre un promu en plein mois d'octobre, ça tend à la révolution. L'agitation se joint aux supporters dans les tribunes, qui n'hésitent pas à faire résonner leur meilleure bronca à la fin du match. Le désordre, lui, s'instaure aujourd'hui sur les réseaux sociaux, notamment cette fameuse plateforme X, lieu des pires émeutes virtuelles, où des centaines de comptes, voire des milliers, réclameront la tête d'un employé du club, que ce soit à la présidence ou dans le staff. 

Et c'est ce qui s'est produit après le match contre les Angevins. Panique à bord à l'OM ? Visiblement, non. "J’ai accepté les compliments après les bons résultats, il faut maintenant accepter les critiques", a déclaré Roberto De Zerbi à l’issue de la rencontre. "Il faut accepter. C’est dur, on reste sur une défaite et sur ce match nul. On était très bien partis, avec beaucoup de victoires, des buts et des occasions. Désormais, il faut vivre avec ces résultats", avait ajouté l'Italien.

Assumer, voilà la première phase pour éviter l'effroi en interne. De Zerbi, tout comme les dirigeants Pablo Longoria et Mehdi Benatia, le savent : Rome ne s'est pas faite en un jour. Et avant de construire les bases solides d'un projet, la remise en question, tout en endossant la responsabilité des mauvais résultats, est primordial : "il faut être conscients qu’on essaie de construire un grand Marseille et que ça ne se fait pas subitement. Il faut passer par des matches comme celui de Strasbourg et celui de ce soir", avait poursuivi l’entraîneur marseillais.

La seconde étape n'est autre que le travail, tout en ciblant ce qui ne va pas. Face à Strasbourg et Angers, l'efficacité a laissé place à l'imprécision, contrairement aux premiers matches de la saison. "C’est un moment difficile. Les épisodes ne vont pas dans notre sens, certains joueurs décisifs ne sont pas en forme et n’ont pas fait leur meilleur match. Luis Henrique, Greenwood, Hojbjerg… Ils ont été un peu imprécis dans leurs premiers gestes", a-t-il dit. Et pour régler cela, il faut travailler, travailler et encore travailler. 

Tout en faisant confiance au projet. Le troisième step. Pas de révolution, jamais. Cet été, le travail réalisé a été bon et c'est ce qui se dit en interne. Qui aurait d'ailleurs misé sur l'arrivée de ce coach en fin de saison dernière ? Le chemin tracé est l'adéquat. Mais pour arriver à l'objectif, comme dans tous projets, il y aura des hauts et des bas. Bien entendu que Marseille ne doit pas tout jeter par la fenêtre en si peu de temps, comme cela a pu être le cas par le passé. 

Enfin, la dernière étape est simple : agir. Et cela passe par une victoire face à Montpellier dès ce dimanche. Même si l'adversité que vont mettre les Montpelliérains va être exceptionnelles, comme toujours face à l'OM. Et cela passe encore une fois par ne pas se voiler la face, notamment en ne se voilant pas la face sur le résultat final contre Angers : "on aurait pu gagner quand même et on aurait dû gagner malgré tout", a conclu l’Italien l'autre soir. Les joueurs le savent : à Montpellier, seul la "win" compte. 

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