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Exclu - César Gelabert : "Là où je me plais le plus, c'est au milieu, j'ai besoin de sentir la balle”

Pablo Gallego, à Toulouse
Sur 18 matches disputés, Gelabert a été titularisé 10 fois avec Toulouse.
Sur 18 matches disputés, Gelabert a été titularisé 10 fois avec Toulouse. Profimedia
Il n'a que 23 ans et pourtant, César Gelabert a déjà surmonté beaucoup de batailles. Le joueur de Toulouse se confie à Flashscore News France avant la rencontre contre le Paris Saint-Germain, ce mercredi (20h45), au Parc des Princes.

César Gelabert (31 octobre 2000, Palencia) a dû faire face à des obstacles liés aux pires blessures qu'un footballeur peut subir. Néanmoins, doté d'un talent spécial, ce milieu de terrain de 23 ans, capable d'évoluer dans une position axiale, mais aussi sur les côtés, a constamment impressionné partout où il est passé au fil de sa jeune carrière. 

Aujourd'hui, l'Espagnol a pu concrétiser l'un de ses rêves : jouer dans un championnat européen majeur et disputer une compétition européenne. 

Gelabert face à Golovin, lors du match de Toulouse contre l'AS Monaco
Gelabert face à Golovin, lors du match de Toulouse contre l'AS MonacoAFP

Question : Revenons sur tes premiers pas, j'ai lu que tu avais commencé le football dans un club de la Playa de San Juan (Alicante)... C'est ton papa qui raconte cela…

Réponse : Oui, au C.D. Faro Costa Blanca… Mais réellement, j'ai commencé dans le club de mon école comme une activité extra-scolaire. C'était en Asturies, car ma famille vivait à Gijón alors que mon père (Juanmi Gelabert, ancien défenseur central espagnol) jouait au Sporting. J'ai donc typiquement commencé dans l'équipe de mon école primaire, après les cours… au CP Clarín.

Ensuite, quand mon père a arrêté le football, nous sommes partis vivre à Alicante. Nous avions une maison là-bas puisqu'il avait joué au Hércules. Encore une fois, j'ai d'abord débuté dans l'équipe de mon école, durant plus ou moins deux ans. Avant de partir au C.D. Faro Costa Blanca, qui était l'équipe de mon quartier, là où il y avait tous mes amis. Et ensuite, j'ai signé au Hércules, qui était déjà un petit pas important dans ma jeune carrière. J'ai joué là-bas durant quatre saisons, avant de décider, avec ma famille, de rejoindre le Real Madrid en U15…

Q : Avant d'entrer dans le chapitre Real Madrid, raconte-nous un peu ta relation avec le football. Ton papa était footballeur, donc tu as baigné très tôt dedans… Pourquoi le football ?

R : Ce fut un mélange de tout. Mon père a été footballeur, de ce fait ma famille et moi avons baigné dedans depuis tout petit… J'allais voir tous les matches de mon père lorsque j'étais gamin… Je voyais les fans… Mes premiers cadeaux étaient des maillots de football, des ballons de foot aussi… Et forcément, j'ai commencé à jouer dès que j'ai eu trois ans. Et, par bonheur, je continue d'avoir cette passion pour ce sport comme celle de ce gamin de trois ans. 

Q : Je pense que la passion pour le football s'en va avec le temps, non ?

R : Ça dépend des personnalités de chacun. C'est vrai que quand tu démarres, tu le prends comme un passe-temps, tu joues avec tes amis, etc. Mais au bout du compte, le football peut-être aussi, pour certains, un travail…

Q : Bon, raconte-nous cette étape dans "La Fábrica" (centre de formation du Real Madrid). Raconte-nous les premiers contacts, ce qu'ils t'ont dit, tout le processus par lequel le Real Madrid est passé pour te signer…

R : Pour être très honnête avec toi, la première fois que je suis arrivé à Madrid, j'avais très peur, comme toute ma famille. Car c'était mon premier grand pas pour moi, j'étais très jeune. Madrid est une ville grande et importante. J'étais seul, c'était la première fois… Sans mes amis, ni ma famille. Malgré tout, je pensais que l'adaptation allait être bien plus difficile, mais finalement, j'ai eu de très bons coachs, nous vivions dans une résidence où je me suis fait de très bons amis et où nous avons créé un hyper bon groupe – surtout ma génération. Ça donc été facile grâce à ce contexte… Arriver là-bas et avoir la chance de pouvoir connaître des entraîneurs comme Guti, Raúl, Zidane, Álvaro Benito ou Santi Solari… Cela m'a permis d'avoir confiance en moi et à me lâcher sur le terrain. 

Q : Pour un jeune adolescent comme toi, qui arrive au Real Madrid et qui va devoir échanger et écouter les conseils de légendes comme Raúl, Guti, Zidane… Comment tu le ressens en amont ?  

R : Pas comme quelque chose de normale en tout cas. Tu as vu ces joueurs devenus entraîneurs à la télévision, c'étaient mes idoles et, du jour au lendemain, ça devient une habitude de les voir au quotidien. Et finalement… Cela te crée une pression qui est bonne ! Une pression qui te dit que tu dois les écouter, que leurs conseils seront importants, que ces conseils seront tous bons. Pour mon cas, j'écoutais et j'essayais d'en profiter le plus possible. Et cela a été forcément positif, ils ont toujours eu beaucoup de confiance envers moi et je pense avoir répondu à leurs attentes. 

Q : Ta génération, tu en as parlé. Il y avait Miguel Baeza, Carlos Dotor, Fran García, Victor Chust, Antonio Blanco, Óscar Rodríguez… Tu es même venu jouer avec Rodrygo au Real Madrid Castilla. Premièrement, raconte-nous une anecdote sur cette époque et, dans un second temps, je voudrais que tu abordes la difficulté d'arriver en équipe première. Car dans tous les noms que j'ai cités, aujourd'hui, li n'y a que Fran García. 

R : Eh bien, une anecdote… Ce groupe que nous avions créé à partir de 2013-2014, avec les gars de mon âge, je retiens les deux années où nous avons joué les Playoffs (barrages) avec le Real Madrid Castilla pour pouvoir monter en deuxième division. Nous aurions pu réussir à le faire, malheureusement ça n'a pas été possible… Mais ça a été des années incroyables, chaque week-end, nous remportions les trois points, il y avait un excellent état d'esprit dans l'équipe et c'était un réel plaisir de pouvoir jouer avec ces joueurs. 

Et sur le sujet d'arriver à jouer en équipe première… Le Real Madrid est la meilleure équipe au monde. Il y a les meilleurs joueurs au monde. Et c'est très, vraiment très compliqué. Beaucoup de fois, tu es obligé à partir du club pour continuer à grandir, gagner en expérience dans d'autres championnats… Et concernant Fran García, je pense qu'il a lutté depuis toujours, en tout cas depuis que je le connais… Il a toujours tout donné sur un terrain de football, c'est un garçon incroyable et je pense qu'il y a beaucoup de mérite à tout ce qu'il a accompli. Et ce n'est que le début…  

Q : Tu as parlé d'Álvaro Benito, Raúl, Guti, Santiago Solari. Tous t'ont entraîné… Que retiens-tu de chacun d'entre eux ? 

R : Avec Guti, surtout son talent et la technique. C'était juste spectaculaire. De Raúl, la mentalité surtout. Sa manière de se concentrer avant un match… L'exemple qu'est Raúl. Au final, c'est un joueur qui en impose. C'est une légende, il a été finaliste au Ballon d'Or. Et ses conseils m'ont été très précieux. Concernant Solari, comme pour Guti, sa technique m'a impressionné. Ce sont de très grands entraîneurs et forcément, tu t'imbibes de leur histoire et de leur expérience, car, ceux qui peuvent d'apporter des choses, ce sont ceux qui ont vécu des choses dans le monde du football. 

Q : Et si tu devais en choisir un ? 

R : Sincèrement ? Avec Guti. Car sur le terrain, c'était un joueur technique. Moi, je me considère être un joueur technique. Et forcément, nous nous entendions très, très bien. Et il me donnait beaucoup de confiance pour pouvoir m'exprimer au mieux sur la pelouse. 

Q : Quelle a été la saison où tu t'es senti le mieux sur le terrain ? Possible que ce soit la saison 2016-2017, où tu as remporté l'Euro U17, puis tu as disputé la finale du Mondial U17 ensuite ?

R : Je te dirai qu'effectivement, cette saison, et celle de la saison passée à Mirandés, où j'ai appris beaucoup de choses en deuxième division. Les gens ne valorisent pas beaucoup cela, mais la deuxième division espagnole est une ligue très difficile. Tous les matches sont vraiment disputés et il y a des rivaux et des joueurs d'un excellent niveau. Je revenais d'une blessure compliquée et longue, et j'ai pu me relever de la meilleure des façons. 

Q : Álvaro Benito m'a dit dans une interview que ce qu'on lui avait inculqué au Real Madrid, c'était la valeur de l'écusson et ce que cela signifiait de porter ce maillot… 20-30 ans plus tard, la leçon a-t-elle été la même pour ta génération ?

R : Dès que tu mets les pieds à la Ciudad Real Madrid, tu comprends très vite que le Real Madrid est synonyme de "devoir gagner". Ce mot, on te l'inculque dès que tu portes ce maillot pour la première fois. Dès tout jeune. Le Real Madrid est habitué à gagner, c'est pour quoi, à mon sens, c'est le meilleur club au monde. 

Q : Entrons dans le sujet des blessures. Tu n'as que 23 ans, et malgré ton jeune âge, tu as déjà vécu des épisodes compliqués dans ta carrière. Des blessures au niveau des ligaments croisés, la première fois en 2018, durant un entraînement de veille de finale de Coupe du Roi U19 contre l'Atlético de Madrid… 

R : Cela s'est produit durant l'entraînement de la veille au matin, et on m'avertit le matin même du match que j'ai les ligaments croisés et le ménisque externe rompus… On jouait effectivement le jour suivant la finale contre l'Atlético, et je ne peux pas la disputer. 

C'était lors d'un entraînement basique d'avant-match. Tu ne fais pas grand-chose, beaucoup d'échauffement et d'étirements. Et, au moment de finir l'entraînement, j'ai fait un mauvais geste, en essayant de défendre. Et vu que je n'avais jamais eu une blessure grave… J'ai senti comme un mouvement étrange dans mon genou et je suis resté "cloué" sur la pelouse. J'ai alors essayé de me lever rapidement, prendre le ballon et mener une action et j'ai tout de suis senti que mon genou partait… Malgré tout, tu te dis : "c'est peut-être une entorse du genou, ou autre chose". Mais, sur le moment, jamais, tu arrives à te dire que tu as les ligaments croisés rompus. En plus, l'été qui suivait, j'avais eu la confirmation que j'allais aller faire la pré-saison avec l'équipe première. À tout juste 16 ans…

Forcément, ça a été un coup dur pour moi et ma famille. Nous avons essayé de nous relever de la meilleure des façons, mais ça reste une blessure très compliquée à vivre. Que ce soit mentalement, comme physiquement… C'est une longue blessure, tu dois rester concentré 24/24, le genou est une partie du corps du footballeur très importante… Si tu n'en prends pas soin, si tu n'écoutes pas les médecins et les kinés, tu auras des problèmes. Quoi qu'il en soit, le plus important de cette blessure, a été de garder la tête froide. D'avoir du mental. Bien-sûr, il y a des moments où tu dois t'appuyer en ton entourage, ta famille, ceux qui t'aiment, pour essayer d'en sortir de la meilleure des manières. 

Q : Qu'as-tu appris de cette blessure ? 

R : À partir de ce moment-là, j'ai donné beaucoup plus d'importance à la musculation et aux conseils des kinés. Pour pouvoir jouer au plus haut niveau, tu te dois d'avoir une bonne base de condition physique. Le football ne s'arrête pas seulement aux beaux gestes que l'on réalise sur le terrain, il y a d'autres choses très importantes au quotidien qui doit intégrer la routine d'un footballeur. Il y a également la nutrition qui est très importante. Avant, je ne mangeais pas comme je mange actuellement. 

Q : Entre les blessures qu'un footballeur peut souffrir, la concurrence au sein d'une équipe, les décisions d'un entraîneur, ou encore les réseaux sociaux, qui sont très dangereux… Qu'est-ce qu'un footballeur d'élite doit faire, selon toi, pour avoir la meilleure santé mentale possible ? 

R : Certaines personnes ont peur de demander de l'aide externe, l'appui d'un psychologue. Et finalement, il n'y a rien de mal à cela. Il faut s'écouter soi-même, se demander ce que l'on a besoin au jour le jour… C'est très important, selon moi, de pouvoir parler à quelqu'un d'extérieur de ton entourage, qui ne te connaît pas, qu'il ne puisse pas te juger, pour pouvoir avancer et t'ouvrir, petit à petit, un peu plus. 

Q : En 2021, tu quittes le Real Madrid pour aller à Mirandés, en deuxième division espagnole. Pourquoi tu as choisi d'aller là-bas, avant de nous raconter ce qui t'es arrivé une nouvelle fois…

R : Je fais la pré-saison avec le Real Madrid, un moment difficile, car le mercato a été plutôt compliqué. Je ne savais pas si j'allais partir ou non, j'étais dans l'attente… Puis avec ma famille et mes agents, nous avons pris la décision d'aller jouer à Miranda. Avec le recul, je crois que cela a été la meilleure décision possible. J'arrive dans un groupe entraîné par Lolo Escobar, je commence à m'entraîner, tout se passe bien… puis rebelotte. Je me suis re-blessé. La même blessure que j'ai eue en 2017-2018, mais dans l'autre genou. Donc, encore une fois, le même processus… Le côté positif, c'est que j'avais déjà l'expérience et je connaissais cette blessure. Donc tout est allé beaucoup plus vite, je connaissais déjà toutes les étapes à suivre pour revenir… 

Q : La deuxième saison sera bien plus positive. Etxeberria t'a entraîné, encore une belle légende en qui tu as pu prendre exemple ! 

R : Arrive ensuite l'année suivante, avec Etxeberria, effectivement. Il m'a donné tout le temps pour bien revenir et toute la confiance possible pour que je puisse aider au mieux l'équipe lorsque j'allais retrouver la routine de l'équipe... 

Q : Il t'a défini comme un joueur "spécial". Tu te sens spécial ? Il faut dire que des joueurs de ton style, il y en a de moins en moins. 

R : La position de 10 a changé dans le football. Même si quelques équipes utilisent encore le 4-2-3-1. La position qui me plaît le plus sur le terrain, c'est celle-ci. Être dans le milieu de terrain. 8 ou 10, ça m'est égal. Tout ce que je veux, c'est être au milieu. Je suis un joueur qui aime toucher, sentir et avoir le ballon, faire la dernière passe, marquer des buts. Je me définis comme un joueur créatif, avec une forte volonté de faire la dernière passe ou de marquer un but. 

Mais comme je te disais. L'année passée, toute l'équipe a été bien construite et m'a permis de m'épanouir. Nous avons mal commencé la saison, mais nous nous sommes bien rattrapés, en créant un véritable groupe, dans le but d'atteindre notre objectif, qui était le maintien en deuxième division. 

Q : Toulouse t'appelle et parle de data analyst, tu parles avec le président, ils te disent qu'ils te suivent depuis le Real Madrid… Quand on te raconte tout cela, quelle est ta première réaction ?

R : Cela a été à la fois étrange et flatteur. Tout de suite, j'en ai parlé avec ma famille et mon entourage. La première fois qu'il me contacte, c'est l'année passée vers les fêtes de fin d'année. Ils m'ont parlé statistiques, du style les passes réussies, les buts, les erreurs dans le camp adverse. En gros, tout le bon et tout le mauvais que tu peux avoir dans ton football statistiquement parlant. S'ils peuvent te casser, ils le feront (rires). Forcément, c'est positif… Toi, en tant que joueur, tu sais à peu près ce que tu fais de bien ou de moins bien… Mais là, en appuyant sur les choses un peu moins bonnes, c'est ce qui te fait évoluer. 

Donc, en gros, durant ma première réunion avec le TFC, ils m'ont parlé des aspects positifs de mon jeu, mais aussi des aspects que je devais améliorer. J'ai écouté cela avec attention et au moment de prendre ma décision, je me suis dit que c'était le club parfait pour pouvoir poursuivre ma formation et atteindre mon meilleur niveau. 

Q : Et aujourd'hui, dans l'équipe, dans le groupe, comment te sens-tu ? Avec tes coéquipiers, ton entraîneur ? 

R : Je suis très content. Ça fait six mois que je suis ici, tout est nouveau pour moi, je n'étais jamais sorti d'Espagne avant cela. Donc, petit à petit, je m'adapte à ma nouvelle vie et à mon nouveau club. C'est le processus d'adaptation naturel pour tout nouveau joueur. Je me sens de mieux en mieux sur le terrain et, progressivement, je retrouve mon meilleur niveau de jeu. 

Q : Selon toi, quelles sont les différences entre le football français et le football espagnol ? 

R : Le football français est plus physique, beaucoup de transitions, des attaques rapides sur les côtés, des contre-attaques… Et le football espagnol est beaucoup plus technique et tactique. Ceci est la grande différence. Ensuite, ce que je tente de faire, c'est amener et proposer mon football espagnol à ce championnat, à l'Europa League… Tout est une question d'adaptation, le championnat est différent et il faut se préparer au mieux pour pouvoir montrer son meilleur visage. 

Q : Le championnat est très serré, le niveau entre chaque équipe est assez homogène, il y a de très bons joueurs et de très bonnes équipes, comment analyses-tu le début de saison du TFC, entre la Ligue 1 et l'Europa League ?

R : C'est vrai que nous n'avons pas commencé de la meilleure manière le championnat, car le TFC n'est pas un club qui est habitué à jouer tous les trois jours – dimanche, jeudi, dimanche. Et forcement, les adversaires s'en rendent compte. On est dans un processus de s'adapter à jouer le dimanche, le jeudi et le dimanche. Là, l'objectif est d'engranger des points, c'est clair et net. 

Q : Arrive à présent ce match contre le PSG au Parc de Princes, pour débuter l'année 2024, comment l'analyses-tu ? 

R : C'est le Paris Saint-Germain, c'est une équipe très compliquée à jouer. Ils ont d'excellents joueurs. Mais, malgré tout, dans une finale, tu dois tenter donner ton maximum pour pouvoir obtenir une victoire. Ce n'est pas un match aller-retour, par exemple, où plusieurs calculs entrent en compte. Sur un match, tout est possible. Et nous sommes persuadés que nous pouvons les contrecarrer et les battre. 

Q : La vie à Toulouse et en France… Comment te sens-tu ? Aimes-tu le pays ? 

R : Je suis très content. J'imaginais quelque chose de différent… Néanmoins, la vie d'un footballeur est différente. Nous n'avons pas le temps de visiter tout ce que nous souhaitons. Quand vient ma copine, ma famille ou mon entourage, nous organisons des visites pour voir la ville ou aller manger dans des restaurants sympas. Je demande à mes coéquipiers aussi, qui connaissent mieux la ville que moi. Je trouve la ville très jolie, surtout la basilique, et nous sommes très contents ici. 

Q : Et la dernière, le jour où tu arrêteras ce sport – on l'espère dans très longtemps – quelle serait la trajectoire idéale que Cesar Gelabert voudrait raconter à ce moment-là ?

R : J'aimerais jouer des matches importants et grandes finales, débuter avec la sélection espagnole... J'ai beaucoup d'objectifs que je garde en moi (rires)…

Q : Et le trophée que tu aimerais glaner ? 

R : La Ligue des champions ou la Coupe du monde…

Q : Tu dois en choisir un…

R : (...) C'est difficile… (il réfléchit). Je pense que ce serait le Mondial… Car je n'ai pas réussi à le gagner en U18, lorsque l'on a perdu en finale contre l'Angleterre. Et c'est une épine dans le pied qui m'est resté. 

Q : Eh bien, on espère que tu soulèveras le Mondial avec l'Espagne… Je pensais que tu allais répondre la Champions League !

R : Merci beaucoup ! Ah oui ? 

Q : Oui, et si tu disais la Ligue des champions, j'allais te demander si tu voulais la remporter avec le Real (rires) ! 

R : (Rires) On l'espère, non ? On l'espère un jour…

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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