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Fabio Grosso face aux grands chantiers de l'Olympique Lyonnais

Flashscore, avec AFP
Fabio Grosso le 18 septembre à l'entraînement.
Fabio Grosso le 18 septembre à l'entraînement.JEFF PACHOUD/AFP
Attention travaux : le nouvel entraîneur de Lyon Fabio Grosso doit redonner vie à une équipe qui n'en est plus une à partir de ce samedi (21h00) à Brest, surprenant deuxième de la Ligue 1.

"Après le match, j'aimerais entendre dire que l'on a vu une équipe de l'OL jouer ensemble", a dit le nouveau chef de chantier, intronisé en début de semaine. Avant de songer à obtenir des résultats, la base est déjà de former un véritable groupe et surtout de travailler.

Au travail !

Déjà dans sa présentation aux médias, lundi, Grosso (45 ans) avait loué les valeurs du travail et partagé sa vision des choses dans ce domaine. "Je n'aime pas trop le repos parce que pour progresser, il faut travailler. On doit mettre de l'énergie, de l'intensité et je dois convaincre les joueurs que c'est bien. Je fais confiance à ceux qui ont envie de travailler. À partir de cela, je ferai des choix à chaque fois car je suis venu pour faire des choix", avait-il prévenu.

"Il n'y a pas eu de difficultés cette semaine. On met de côté ce qui s'est passé avant. Il y a un bon état d'esprit, j'ai trouvé un groupe très sérieux et disponible mais il faut faire des choses simples", a confié jeudi en conférence de presse le champion de France 2008 avec l'OL.

"Dans la vie, il est important de parler. Dès qu'on parle, et que l'on écoute aussi, ça sert pour améliorer l'équipe. On joue un jeu d'équipe", a-t-il estimé.

Il a assuré qu'il ne regarderait ni le statut ni l'âge des joueurs pour faire ses choix mais leur niveau avant tout. "Le plus difficile est de laisser des joueurs dehors mais leur tour viendra. Il faut toujours garder la confiance dans le groupe. Et ça, c'est le travail de la semaine", a expliqué le champion du monde 2006 avec l'Italie.

L'heure de la remise en cause aurait-elle sonné pour certains cadres supposés dont les performances sont sujettes à caution et pour donner leur chance à d'autres, notamment des nouveaux, arrivés cet été ?

Lors des prochains déplacements à Brest puis à Reims, le 1ᵉʳ octobre, ses premiers choix donneront des indications sur ses projets de reconstruction. Il prend en main un OL qui n'a pas encore gagné cette saison (deux nuls, trois défaites), ni même mené au score une seule fois sur les cinq premières journées, et qui possède l'avant-dernière défense (10 buts encaissés) et la pire attaque (3 buts marqués). Un échafaudage devant, un chantier derrière, et son milieu de terrain est souvent dominé…

Défendre avant tout

Sur le plan du jeu, les supporters ne doivent donc pas s'attendre à de grandes envolées offensives. Grosso assure "aimer le jeu", mais "défendre, c'est fondamental", a souligné l'Italien. "Avant de vouloir bien jouer, il est très important d'abord de bien défendre. Nous avons essayé de transmettre ce message et nous sommes prêts."

"Peu à peu, on mettra en place des choses tactiques, techniques mais avant, ce sont les valeurs collectives qui priment. Il ne faut pas commencer à l'envers", prévient Fabio Grosso qui a déjà décidé de réinstaurer les mises au vert partiellement abandonnées par Laurent Blanc, son prédécesseur. Là aussi, cette mesure est de nature à favoriser la cohésion du groupe.

Cinquième entraîneur du club rhodanien depuis 2019 et le départ de Bruno Génésio, avec des résultats de moins en moins bons, Grosso doit amener une rupture pour stopper enfin la spirale du déclassement de l'OL et le ramener vers le haut du classement, comme l'a suggéré lundi le président John Textor qui assure croire toujours à l'Europe.

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