Face au nombre de matches, Sage prône "une recomposition des effectifs"
L'OL va retrouver la Ligue Europa après deux ans et demi d'absence, jeudi en recevant le club grec d'Olympiakos Le Pirée. "À Lyon, nous avons 50 % de notre effectif en sélection nationale et 50 % des joueurs qui ne le sont pas. Cela créée deux dynamiques différentes avec de nombreux joueurs qui enchaînent beaucoup et certains qui auront trois temps de pause avant Noël, ce qui n'était pas arrivé depuis un certain temps. Certains en bénéficient et d'autres subissent un peu" a commenté Sage.
"C'est de la responsabilité des clubs de prendre en compte cet aspect-là dans la composition de nos effectifs. On veut tous le maximum d'internationaux ou d'anciens internationaux. Mais dans tous les cas, on doit avoir du nombre pour répondre aux exigences de plusieurs compétitions", a expliqué le technicien.
"Plutôt que de se plaindre des cadences, il faut réfléchir à la composition des effectifs et cela va demander au club de répartir un peu différemment la masse salariale. Avec plus de joueurs, peut-être, pour gérer l'ensemble des compétitions à disputer", a-t-il ajouté.
"Mais si on le fait, avec les mêmes moyens, il faut composer son vestiaire un peu différemment ou donner peut-être des perspectives aux jeunes. Cela peut relancer les académies dans les clubs où elles sont importantes et doivent être la première source de recrutement, sûrement", a encore dit Pierre Sage, directeur du centre de formation de l'OL avant de prendre en charge l'équipe professionnelle fin novembre 2023.
"Faut-il limiter le nombre de matches ? Pourquoi pas à condition que les règles soient les mêmes pour tout le monde. Proposer plus de matches et moins d'entraînements aux joueurs qui avancent dans leur carrière, leur irait bien. Les joueurs adorent les matches", a-t-il également admis.
De son côté, le milieu de terrain Maxence Caqueret a rappelé "que le joueur ne fait pas que jouer". "Il y a les entraînements, mais aussi les déplacements qui fatiguent aussi la tête et le corps. Cela peut être aussi compliqué pour ceux qui ont des familles qu'ils ne voient qu'une fois par semaine. Cela peut être affiné dans le futur pour une meilleure stabilité", a-t-il confié.