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Hugo Magnetti, travailleur de l'ombre et pièce maîtresse de la réussite brestoise

Hugo Magnetti célébrant son but contre Montpellier.
Hugo Magnetti célébrant son but contre Montpellier.AFP
Oscillant entre le côté gauche et droit du milieu de terrain du Stade Brestois, Hugo Magnetti est à l'origine du maintien de l'équilibre de son équipe, et d'une récupération inspirant toute l'équipe à aller de l'avant. Incroyablement régulier, il constitue l'un des atouts majeurs d'Eric Roy dans la course à la 2e place de Ligue 1.

Sa valeur n'est plus vraiment à prouver. Au Stade Brestois depuis ses débuts en professionnel, le milieu de terrain s'est petit à petit affirmé pour devenir l'un des cadres de l'équipe. Fort d'une belle lecture de jeu, d'une récupération rapide et d'une prise de décision importante, il a pris du poids cette saison avec la réussite des Ty'Zefs. Élément fondamental dans le 4-3-3 d'Eric Roy, il n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de malmener ses adversaires. Une caractéristique qui ne cessera d'être exposée contre Clermont, ce dimanche. 

"Un joueur important pour moi"

L'entraîneur des Pirates le dit lui-même. "C'est un joueur important pour moi, c’est un garçon sous-coté, les gens ne le connaissent pas trop", a-t-il dévoilé en octobre dernier à Ouest France. Avec cette seule déclaration, il a dépeint une grande partie de la vérité englobant son poulain. Hugo Magnetti est méconnu du grand public, et sous-estimé par beaucoup. Ce qui fait sa force.

Au service du collectif, il préfère agir dans l'ombre et surprendre plutôt que d'être dans la lumière. Milieu de terrain défensif, il est celui qui excelle à la récupération et l'un de ceux qui distribuent les meilleurs ballons à ses coéquipiers. Pugnace, il ne lâche pas les joueurs qu'il marque, ce qui permet à Brest de maîtriser son entrejeu.

 

Particulièrement serein, également, il prend le temps de lire le jeu pour redistribuer son ballon – et même parfois avancer plus haut sur le terrain. Cette qualité dynamise particulièrement l'équipe. Et même si son jeu offensif est largement perfectible, il ne rechigne pas à l'idée de le travailler. Mieux, il embrasse le progrès et contribue activement au succès de son club. 

"Il faut que l’on soit une équipe chiante à jouer, difficile à battre, mettre de l’intensité. C'est ce que le coach nous répète", expliquait-il au site de la Ligue le mois dernier. Et quoi de mieux pour illustrer ses propos que de les voir retranscrits sur le terrain ? 

Cadre régulier

De ses qualités découlent forcément un statut de cadre. Joueur du Stade Brestois depuis 2018, il possède aussi toute l'ancienneté pour être considéré comme tel – et ceci malgré ses 25 ans. La puissance qu'il dégage sur le terrain est même telle qu'il a bénéficié du brassard de capitaine en l'absence de Brendan Chardonnet cette saison.

"C’était une fierté ! Parce que Brest est un club auquel je suis maintenant très attaché. Et ensuite, c’est la preuve d’une belle reconnaissance de la part d’Éric Roy. Je l’en remercie en donnant toujours mon maximum sur le terrain. Ça m’a fait plaisir", s'est réjoui le milieu de terrain, toujours en octobre 2023.

Récemment moins inquiétant lors de la refonte du XI en 4-4-2 losange en Coupe de France face à Paris (défaite 3-1), il a tout de même fait valoir son jeu pour tenter une frappe sur Gianluigi Donnarumma, et initier de bons centres. Autre preuve de son impact sur le groupe. 

Avec l'envie de "rebondir contre Clermont", et continuer à chasser Nice sur le podium du Championnat, il posera à coup sûr des problèmes à la lanterne rouge. 

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