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Interview Flashscore - Augustine Boakye : "Ma priorité est de continuer à bien jouer pour Saint-Étienne"

Owuraku Ampofo
Augustine Boakye a rejoint Saint-Étienne cette année.
Augustine Boakye a rejoint Saint-Étienne cette année.ČTK / imago sportfotodienst/ Flashscore
Interrogé par Flashscore, le milieu de terrain de Saint-Étienne Augustine Boakye (23 ans) a parlé de son amour pour la légende ghanéenne Sulley Muntari, de son installation en France et de son désir de jouer pour le Ghana.

La frappe puissante de Muntari depuis l'extérieur de la surface contre l'Uruguay lors de la Coupe du monde 2010 a trouvé le fond des filets juste avant la mi-temps, provoquant des vagues de joie dans le cœur de nombreuses personnes, dont le jeune Augustine Boakye et sa mère, qui ont regardé le match en retenant leur souffle.

Pour Boakye, Muntari était plus qu'une idole, c'était une source d'inspiration. Il a grandi à Bompata, au Ghana, et son admirations'est épanouie en le regardant jouer pour les Black Stars et les clubs européens.

"Sulley Muntari était mon idole quand j'étais enfant, car ma mère l'aimait beaucoup", explique-t-il dans un entretien exclusif à Flashscore. "Je l'ai observé et je suis tombé amoureux de lui".

Boakye cherche à se faire un nom en Ligue 1
Boakye cherche à se faire un nom en Ligue 1ČTK / Panoramic / Federico Pestellini

Contrairement à Muntari, le parcours de Boakye en Europe a commencé en Ligue 1 après ses performances spectaculaires en Premier League ghanéenne avec WAFA. En l'espace de trois ans, le joueur de 23 ans s'est hissé parmi l'élite du football européen.

"Passer du Ghana Premier League à la Ligue 1 en quelques mois n'a pas été très rapide pour moi, mais cela s'est fait en douceur", a-t-il déclaré.

Après avoir perfectionné ses compétences à la JMJ Academy et à la WAFA, où il a développé une passion pour le poste de numéro 10, Boakye s'est fait une place dans le championnat national avant de faire le saut en Europe.

À son arrivée en Autriche pour rejoindre le Wolfsberger AC, il a été confronté à des défis qui ont mis sa détermination à l'épreuve. "Au début, j'ai eu des difficultés avec la langue parce que je ne parle pas allemand et que tout le monde ne parle pas anglais en Autriche".

Cependant, son expérience à la JMG Academy lui a permis d'acquérir quelques notions de français, ce qui a facilité sa transition vers la France. "Je me sens plus à l'aise en France parce que je parle un peu le français", ajoute-t-il.

À Saint-Étienne, Boakye a trouvé des camarades ghanéens comme Alidu Seidu et Salis Samed, qui ont eux aussi des origines similaires à celles de la JMJ Academy. "C'est bien à Saint-Étienne. Je me suis fait de nouveaux amis depuis que je suis arrivé, car c'est plus facile quand on parle la langue".

Ce sentiment d'appartenance à une communauté l'aide à relever les défis d'un jeune joueur à l'étranger. La volonté de Boakye de s'améliorer est évidente : il regarde souvent les matches de ses amis et de ses pairs dans les différents championnats.

Alors qu'il continue de s'adapter à la vie en Ligue 1, Boakye reste concentré sur ses objectifs. "Je pense que le plus important maintenant est que l'équipe reste en Ligue 1 cette saison. Je veux continuer à jouer en Ligue 1 et je dois juste continuer à travailler dur".

Bien qu'il soit sur le point d'être reconnu au niveau national, Boakye reste humble lorsqu'il s'agit de représenter le Ghana au niveau international. "Je ne ressens pas la pression d'être dans l'équipe nationale parce que tout le monde mérite de l'être".

Le milieu de terrain comprend que le succès vient avec la patience et pense qu'il sera prêt lorsque la convocation arrivera enfin.

"La convocation pourrait intervenir aujourd'hui ou demain, je ne sais pas quand, mais quand elle interviendra, ce sera une bonne chose et je serai prêt. Ma priorité est de continuer à bien jouer pour Saint-Étienne et de réaliser de grandes choses avec eux".

Pour Augustine Boakye, le football n'est pas seulement un jeu, c'est aussi un moyen de rendre sa famille fière. "Chaque fois que je joue, je pense qu'au bout du compte, je dois rendre ma famille, mes amis et tous ceux qui me regardent fiers de moi".

L'amour qu'il porte à ses coéquipiers illustre bien son esprit d'équipe : "Je suis un numéro 10 qui aime aider. J'aime encore plus aider mon attaquant, car je pense que lorsque l'attaquant marque plus, cela donne plus de confiance à l'équipe. Pour moi, l'attaquant est l'homme de base et quand il ne marque pas et qu'il est frustré, c'est toute l'équipe qui en pâtit".

Alors que Boakye entame ce chapitre passionnant avec l'AS Saint-Étienne, il porte avec lui non seulement ses rêves, mais aussi l'héritage de joueurs comme Muntari, qui ont ouvert la voie aux générations futures. Avec la détermination et la passion qui l'animent, il est prêt à écrire sa propre histoire dans le monde du football, une histoire qui rendra hommage à ceux qui l'ont inspiré tout au long de son parcours.

Owuraku Ampofo
Owuraku AmpofoFlashscore
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