Julien Stéphan : "Il ne faut pas s’attendre à une révolution"
Revenir à Rennes : "Je voudrais saluer et féliciter Bruno Genesio de manière très sincère et très honnête. J'ai la chance de succéder à un grand entraineur. C'est une chance de revenir à Rennes. Je sors de dix mois d'inactivité donc je suis frais, dispo et déterminé. On va essayer d'inverser la courbe de résultats, restaurer la confiance des uns et des autres et retrouver de la constance".
Comment s'est passé son arrivée ? : "Je suis arrivé hier soir, et je sens un soutien autour de moi de la part de tout le monde, notamment de la famille Pinault, mais aussi de plein d’autres personnes".
Les priorités à régler : "Restaurer une forme de confiance. Réfléchir avec l’ensemble du staff en échangeant avec les joueurs voir si on peut apporter quelques modifications en termes de structure d’équipe. On a la chance d’avoir des gens qui sont là depuis un moment dans le staff et qui vont nous donner une vision des choses".
"On fait un métier passionnant mais usant. Parfois, on décide d’arrêter pour le bien de l’institution. On arrive avec de la fraîcheur de l’envie. On a envie de diffuser ça. Dans un premier temps ce sera quelque chose d’essentiel. On a un héritage de grande qualité. Il y aura quelques modifications à faire pour essayer de redynamiser l’équipe mais il ne faut pas s’attendre à une révolution".
Réparer les erreurs passées ? : "Non. Le passé, c'est le passé. Je suis très fier de la confiance qu'on m'accorde. Je n'ai pas envie de reparler du premier passage. On fait un métier risqué. On prend tout le temps des risques. Evitons de parler du passé et projetons nous sur l'avenir".
Olivier Cloarec :
Le choix de Stéphan vient de l'actionnaire ? : "Quand il y a des décisions stratégiques à prendre, nous lui avons soumis une liste de 4 d’entraîneurs. Pour qu’un entraîneur arrive, on a besoin de son aval total".
Hésitations par rapport à son poste : "Non, je suis président du Stade Rennais. Vous savez très bien que je suis quelqu’un de très humain. Le départ de Bruno m’a affecté. Néanmoins, je fais la part des choses entre les liens qu’on peut avoir avec les gens et les responsabilités. J’ai le sens des responsabilités envers les actionnaires, l’équipe, les salariés du club. On a un challenge à relever, mais il n’est pas aussi colossal que ça".
Contrat avec Stéphan : "Il n’y a rien d’écrit pour une année ou deux de plus. Mais il y a un contrat moral entre nous. On verra à la fin de la saison et on aura tout le temps nécessaire pour en discuter".
Le staff va-t-il changer ? : " Il y aura des changements dans le staff. Au delà, de la réflexion, des décisions vont être prises. Mais aujourd'hui, on se doit de rester prudent".