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L'OGC Nice vise la tête malgré les turbulences extra-sportives

Avec AFP
"Quand on a une tribune, il faut réitérer un message de paix et l'espoir d'une fin rapide de cette catastrophe"
"Quand on a une tribune, il faut réitérer un message de paix et l'espoir d'une fin rapide de cette catastrophe"AFP
Deuxième du championnat et seule équipe invaincue après huit journées, l'OGC Nice doit pourtant faire face à des remous, entre problèmes extra-sportifs de certains joueurs et prochaine entrée d'Ineos, qui détient le club azuréen, au capital de Manchester United.

Avant la réception attendue de Marseille samedi (21h00), qui pourrait lui permettre de prendre provisoirement la tête du classement en cas de succès, Nice a connu une semaine chargée, en décidant notamment de suspendre mercredi son défenseur Youcef Atal, visé par une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme" après une publication liée au conflit entre Israël et le Hamas.

L'international algérien l'avait rapidement supprimée et avait présenté des excuses, mais le club a expliqué dans un communiqué avoir fait le choix de "prendre immédiatement" des sanctions, "préalables" à celles que pourraient lui infliger les instances sportives ou judiciaires.

Auparavant, les réactions s'étaient multipliées pour dénoncer le partage, sur le compte Instagram du footballeur, d'une vidéo d'un prédicateur tenant, selon ces accusateurs, des propos antisémites appelant à la violence.

"On assiste actuellement à une catastrophe humanitaire qui n'a ni drapeau, ni religion. Quand on a une tribune, il faut réitérer un message de paix et l'espoir d'une fin rapide de cette catastrophe", a de son côté réagi l'entraîneur Francesco Farioli jeudi en conférence de presse.

"Rire nerveux" 

Concernant Atal, "joueur important et homme à qui on tient tous ici", Farioli a jugé qu'un sportif de haut niveau avait "aussi des devoirs". "Cela va au-delà de l'aspect sportif", a-t-il indiqué.

Outre l'épineux cas Atal, le défenseur Jean-Clair Todibo s'est, lui aussi, retrouvé au centre d'une polémique pour avoir rigolé durant la minute de silence avant la victoire de la France aux Pays-Bas (2-1), en hommage aux victimes du conflit entre le Hamas et Israël et de l'attentat commis à Arras.

Pour désamorcer, Todido avait expliqué avoir "eu un rire nerveux", regrettant "une interprétation de la situation assez folle". Touché par la situation, le joueur de 23 ans a été épaulé par son club, certains membres de la direction ayant même fait le déplacement pour le soutenir lors de France-Ecosse mardi soir à Lille (4-1).

Farioli a expliqué avoir beaucoup échangé avec son défenseur durant ces deux dernières semaines et assure le voir "tranquille et serein". "Depuis son retour, je le trouve concentré sur l'objectif marseillais", a-t-il dit.

Fin septembre, Nice avait aussi été secoué par l'inquiétude concernant le milieu de terrain Alexis Beka Beka, "en situation de détresse", avant d'être pris en charge par les pompiers, et actuellement toujours accompagné par le club dans son long processus de retour.

Que va faire Ineos ? 

Outre ses turbulences individuelles, la semaine niçoise a aussi été marquée par les avancées du dossier de la vente de Manchester United, dont Jim Ratcliffe, patron d'Ineos et de l'OGCN, devrait devenir actionnaire à hauteur de 25 %, contre 1,7 milliard d'euros.

Si, sur la Côte d'Azur, on assure depuis des mois que cette opération n'impacte pas le fonctionnement du club au quotidien, elle a toutefois mobilisé de nombreuses personnes importantes de la structure Ineos Sport, à commencer par Jean-Claude Blanc, nouveau directeur général arrivé du PSG.

Alors que le dossier va entrer dans une deuxième phase encore plus accaparante et énergivore, le Gym risque donc de passer au second plan pour Ineos. Au point de remettre en cause les ambitions européennes du club ? Sans doute pas, mais le directeur sportif Florent Ghisolfi, qui garde les coudées franches pour travailler sur l'ossature de l'équipe dès janvier, sait qu'il ne pourra pas faire de folies.

Au milieu de toute cette agitation, Farioli, qui devra en plus se passer de son milieu international Khéphren Thuram (suspendu) contre Marseille, assure que ses hommes restent pourtant focalisés "pour ce match spécial".

"Il y a beaucoup d'attente", a-t-il reconnu. "Le match sera chaud. Mais j'ai vu l'équipe très concentrée ces derniers jours, prête à affronter une équipe bâtie pour gagner le titre".

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