L'Olympique de Marseille poursuit son redressement et renverse Montpellier au Vélodrome
La première de l'ère Jean-Louis Gasset avait débouché sur une victoire et une qualification en 8e de finale de Ligue Europa pour l'Olympique de Marseille. Pour valider ce résultat capital, une première victoire en Ligue 1 en 2024 aurait été la bienvenue. Mais la visite de Montpellier, pourtant en besoin urgent de points pour s'éloigner de la zone rouge, ne garantissait pas une victoire.
D'autant que les visiteurs semblaient venus pour faire un coup. Un état de fait qui n'a mis que 5 minutes à devenir réalité, mais avec un sacré coup de pouce de la défense marseillaise, et en particulier de Samuel Gigot. Le défenseur "foire" totalement son dégagement dans sa surface, qui retombe derrière lui, et Mousa Al-Tamari ne se fait pas prier pour aligner Pau Lopez de la tête.
Coup de froid sur le Vélodrome, et Montpellier n'entend pas s'arrêter là. Les occasions pleuvent, et Jordan Ferri passe proche d'un but magnifique, sa volée après un corner repoussé allant heurter le poteau droit (12e). Certes, Pierre-Emerick Aubameyang est remuant, mais l'OM peine à réellement se montrer dangereux. Montpellier peut se permettre d'évoluer en contre, et il faut une intervention pleine d'autorité de Balerdi pour empêcher Al-Tamari de se présenter seul devant la cage.
Mais le match tourne quand la réussite arrive du côté marseillais. Un ballon qui traîne dans la surface, Iliman Ndiaye qui réussit son contrôle et envoie une mine sous la barre d'un Lecomte impuissant et abandonné par sa défense (32e). Le réalisme est maximal pour le coup, et l'attaquant marque enfin au Vélodrome. Voilà qui enhardit l'OM, qui appuie sur l'accélérateur, avec notamment un pétard de Kondogbia au ras du montant.
Et juste avant la pause, Marseille a de nouveau 100% de réussite quand Aubameyang est oublié au second poteau et conclut sans opposition un centre de Mbemba (43e). À la pause, l'OM s'en sort clairement bien, puisque Issiaga Sylla a à son tour touché le poteau avant de rentrer aux vestiaires. L'objectif est clair alors : faire le break, d'autant que Montpellier semble décliner au fur et à mesure que le match avance.
Mais malgré les occasions - les buteurs s'essaient chacun leur tour à la frappe - la digue montpelliéraine ne cède plus. Il faut l'intervention de la VAR pour confirmer que le tacle de Kouyaté était bien irrégulier - ce qui semblait être le cas, pour voir Aubameyang transformer le pénalty et enfin mettre l'OM à l'abri. La réussite est clairement phocéenne, et Jean-Louis Gasset lance alors son banc pour tenter de conserver ce résultat.
Une mission facilitée par le niveau de leurs adversaires, qui n'y sont clairement plus. La défense n'arrive plus à endiguer les offensives marseillaises, et Aubameyang passe proche du triplé d'une frappe trop enlevée. Mais puisque cette soirée est celle de la réussite, Montpellier apporte son écot quand Lecomte détourne un centre de Sarr... sur Sacko, qui alourdit contre son gré le score.
La coupe est pleine pour Montpellier. Marseille a été réaliste, ou bien les éléments étaient de son côté ? Toujours est-il que ce succès 4-1, en plus de faire rugir le Vélodrome, permet à l'OM de gagner pour la première fois en Ligue 1 en 2024. Fin février, il était temps.