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La montagne accouche d'une souris, Monaco et le Paris Saint-Germain se neutralisent

Sébastien Gente
Un bon ou un mauvais match nul ?
Un bon ou un mauvais match nul ?Profimedia
Des occasions, des situations chaudes, mais pas de but : le choc de la 24e journée de Ligue 1 entre l'AS Monaco et le Paris Saint-Germain a délivré un match nul et vierge. Le club du Rocher rate l'occasion de gravir une marche, alors que Paris ne rassure pas avant la Ligue des Champions.

Choc au sommet en Principauté. Ce n'est pas le titre du dernier film à la mode, mais quand le 3e de Ligue 1 accueille le leader, cela attire l'oeil. L' AS Monaco avait tout à gagner ce soir, et espérait profiter d'une distraction de son adversaire, mais avant d'aller continuer sa quête en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain voulait frapper un grand coup sur le plan national. 

Néanmoins, les Parisiens avaient quelques absents de marque, et cela s'est ressenti en début de partie. Des imprécisions, des ballons perdus, et logiquement des espaces dans la défense, exploités pour lancer Folarin Balogun qui bute sur Donnarumma (5e). Sous une pluie battante, les Monégasques laissent le ballon aux visiteurs, mais en font meilleur usage. Malgré tout, les occasions ne sont pas légion.

Balogun est néanmoins remuant, mais c'est Takuma Minamino qui manque de trouver la cible d'une feuille morte bien sortie par le portier italien (16e). Mais il suffit d'un ballon perdu sur l'aile pour trouver Marco Asensio, dont la frappe n'est toutefois pas convaincante (21e). Monaco se fait alors plus pressant, et sur une longue relance déviée par Balogun, Wissam Ben Yedder récupère, dribble Donnaruma et fait trembler les filets, mais le drapeau se lève (26e). 

C'est chaud, ça brûle, mais Donnaruma sort une parade de classe devant Akliouche (29e) avant que la défense ne dégage de peu. De façon incongrue, Paris est dominé malgré une possession de balle qui oscille autour des 70%. Et quand les visiteurs s'approchent de la surface, ils tricotent bien trop pour obtenir des occasions nettes, et perdent de surcroit Asensio sur blessure. Au contraire de Monaco, qui peut compter sur un Ben Yedder en jambes, qui multiplie les tentatives, mais ni lui ni Minamino, qui bute une dernière fois sur Donnarumma, n'ont ouvert le compteur à la pause (0-0). 

Mais les Monégasques n'entendent pas s'arrêter en si bon chemin. La pression est remise d'entrée sous la pression du duo Balogun - Ben Yedder. En face, Mbappé est sorti à la pause, puisque légèrement touché en première période, et Paris subit jusqu'à concéder plusieurs situations douteuses dans sa surface. Avant que Ben Yedder ne se crée la plus belle occasion du match, d'une reprise de volée presque parfaite qui fracasse la barre de Donnarumma (58e). 

Le réveil sonne alors chez les visiteurs, qui se projettent enfin vers l'avant. Mais ni une tête trop enlevée de Lucas Beraldo, ni une frappe trop molle de Bradley Barcola n'inquiètent réellement Majecki. Entré en jeu à la pause, Randal Kolo Muani tente de secouer l'attaque, et le danger se rapproche sur une tentative de Barcola bien plus dangereuse que les précédentes (68e). On imagine mal alors ce match se terminer sans but, d'autant que Majewski doit encore sortir le grand jeu sur une frappe de Vitinha (75e).

Mais le temps passe, et la finition pêche. Personne ne parvient à faire trembler les filets, notamment parce que la dernière passe est un naufrage pour les deux équipes, car les situations prometteuses ne manquent pas. Les deux équipes se quittent donc sur un bon vieux 0-0. Certains argueront qu'il ne manquait que les buts, mais dans une rencontre à 12 tirs cadrés, un match nul et vierge est tout sauf l'issue attendue. Paris a 4 jours pour se refaire la cerise, alors que Monaco grille une cartouche dans la course à la 2e place. 

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