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La pelouse de l'Allianz Riviera changée et prête pour Nice - Saint-Étienne, selon l'exploitant

Nice - Toulouse le 25 août.
Nice - Toulouse le 25 août.CHRISTOPHE SIMON/AFP
Après un mois de polémiques entre, d'un côté, l'OGC Nice et la ville de Nice, et, de l'autre, l'exploitant du stade de l'Allianz Riviera, Nice Eco Stadium, ce dernier a annoncé, ce vendredi, le changement de la pelouse, objet de la discorde.

"Au terme d'une période de revue des options possibles, Nice Eco Stadium (NES) annonce le changement de la pelouse de l'Allianz Riviera", a indiqué la société exploitante du stade dans un communiqué ce vendredi.

"Les travaux de remplacement et de renforcement débuteront incessamment pour assurer une mise à disposition à l'OGC Nice lors de son prochain match" contre Saint-Étienne, le 20 septembre, a assuré NES.

Pour l'exploitant, c'est le deuxième changement de pelouse de l'Allianz Riviera en trois mois, après avoir déjà plaqué un nouveau gazon avant les rencontres des Jeux olympiques et juste après le concert de la star américaine du rap, Travis Scott, qui avait rassemblé 40 000 personnes le 6 juillet.

Mais cette "pelouse neuve a subi une attaque de pyriculariose (champignon à propagation fulgurante) à la fin du mois de juillet", dès le début du tournoi olympique, a précisé NES pour justifier la "surface de jeu dégradée" lors de Nice - Toulouse (1-1) le 25 août dernier.

Dans un courrier du 16 août 2024, rendu public le 20, la ville de Nice avait "mis en demeure NES (...) d'assumer ses obligations contractuelles pour mettre à disposition une pelouse excellente et sans aucun défaut, digne d'un club européen". Dans le cas contraire, elle "se réserverait le droit d'engager toutes les actions nécessaires".

Le 27 août, "informé de l'intention de l'exploitant (...) de refuser de renouveler la pelouse du stade", le club avait dénoncé "un entêtement incompréhensible" de la part de NES. "Ce n'est pas un bras de fer, mais chacun tire vers soi", expliquait encore mercredi dernier le président niçois, Jean-Pierre Rivère, en conférence de presse, tout en reconnaissant la poursuite de discussions.

"Il y a un impératif: on ne peut pas ne pas avoir une pelouse de parfaite qualité", indiquait-il, avant de conclure : "C'est un sujet sur lequel on ne laissera pas passer les choses". Le club a eu gain de cause.

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