Le gardien de l'OM Pau Lopez a eu "besoin d'une psychologue"
"J'ai eu besoin d'une psychologue qui m'a aidé. Il y a des moments où tu ne comprends pas ce qui se passe dans ta tête et c'est bien d'avoir quelqu'un qui t'explique, qui te donne des solutions", a déclaré le gardien marseillais en conférence de presse.
Au mois d'octobre, Pau Lopez avait déjà reconnu avoir traversé une période de difficultés psychologiques, sans entrer dans les détails. "Le mois d'août a été compliqué pour moi, mentalement. J'en parlerai à la fin de la saison. J'avais besoin de plus de temps pour moi-même", avait-il alors déclaré.
Jeudi, il a expliqué qu'il n'avait pas souhaité révéler ces difficultés auprès de ses équipiers, mais que le président Pablo Longoria et le défenseur argentin Leonardo Balerdi s'en étaient rendus compte.
"C'est ma personnalité, je ne voulais pas partager ça avec les autres, je ne voulais pas que quelqu'un soit triste pour moi. Leo m'a demandé deux ou trois fois ce qui se passait. Je lui disais Leo, tout va bien, mais il savait. Après que j'ai eu un entretien avec la psychologue, il m'a dit s'il te plait, je suis là, tu peux partager ça avec moi", a raconté le gardien marseillais.
"On est des personnes"
"Je suis très content d'avoir passé cette période, je me connais beaucoup plus. Il faut essayer de trouver des solutions quand quelque chose ne marche pas et je continue à parler avec cette psychologue, pas que de foot, mais de la vie", a-t-il ajouté.
"C'est quelque chose qu'on peut améliorer beaucoup dans le foot. Ça n'est pas facile mais si quelqu'un peut te montrer un peu le chemin, te dire comment aborder les mauvais moments...", a encore estimé Pau Lopez.
L'Espagnol a aussi expliqué que le fait de gagner beaucoup d'argent n'était pas une garantie de sérénité mentale. "Les gens peuvent penser que comme tu gagnes beaucoup, ça suffit. Mais on est des personnes, on a des problèmes, à la maison, avec les enfants, de confiance quand tu ne joues pas ou mal", a-t-il dit.
"L'argent ça n'est rien. Bien sûr que c'est facile pour moi de dire ça. Mais à Rome, je gagnais le double du Betis mais je ne voulais pas être là. Aujourd'hui je me sens très bien dans ce que je fais. Je veux juste être heureux d'aller à l'entrainement et heureux avec ma famille", a-t-il conclu.